L’administration du travail a rejeté le plan de sauvegarde de l’emploi proposé par la direction du « Dauphiné libéré »

, par communication@clubdelapressehdf.fr

Jeudi 28 mars dernier, l’administration du travail a annoncé, son refus d’homologuer les licenciements proposés par le patron du quotidien « Le Dauphiné libéré » appartenant au groupe Ebra.

D’après Le Monde, la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Dreets) de la région Auvergne-Rhône-Alpes a refusé le plan proposé, car elle estime que l’évaluation des conséquences sur la charge de travail des salariés est trop imprécise. Le plan de restructuration est « de nature à accentuer les risques psychosociaux » au sein de l’entreprise du fait d’une « non-prise en compte ou de la méconnaissance » des situations de travail initiales, soutient-elle. Les salariés restant après le plan social seraient ainsi « exposés à une forte charge de travail que l’opération de restructuration aggraverait ».

Les inquiétudes de la Dreets sont soutenues par une journaliste de la rédaction. « Cela faisait longtemps qu’on disait qu’il y avait des risques psychosociaux non pris en compte, des conditions de travail pas bonnes, des charges de travail mal évaluées », affirme-t-elle.
De son côté, le directeur du journal, Christophe Victor, minimise le rejet de son plan. « On avait fait l’analyse de la charge de travail service par service. La Dreets souhaite qu’on procède par individu et on va rapidement apporter les précisions nécessaires de manière à les rassurer », assure-t-il.

La direction du Dauphiné libéré avait annoncé, en novembre 2023, la mise en place d’un plan d’économies pour le quotidien grenoblois. Il prévoyait notamment, un plan de départs volontaires avec 20 suppressions de postes.


 

 

 

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