121 journalistes tués dans l’exercice de leur métier en 2012 (04 janvier 2013)

L’année 2012 aura été l’une des plus meurtrières pour la profession de journaliste selon la Fédération Internationale des Journalistes qui vient de publier une liste de 121 noms de journalistes tués en 2012, victimes d’attaques ciblées, d’attentats à la bombe ou pris entre les feux des combattants.

A ceux-là s’ajoutent 30 morts accidentelles. Avec 36 morts de journalistes et personnels des médias, la Syrie s’avère être la plus dangereuse, d’une liste de pays où figurent également la Somalie (18 morts), le Pakistan et le Mexique (10).

La FIJ, dont sont membres en France le SNJ, le SNJ-CGT et la CFDT, voit dans ces « terribles statistiques… le résultat de l’incapacité systématique des gouvernements et des Nations unies à s’acquitter de leur responsabilité internationale dans le domaine de la protection des journalistes et du respect du droit fondamental de ceux-ci à la vie ». En décembre 2012, elle avait alerté sur l’urgence de prendre des mesures adéquates à l’occasion d’une conférence des agences des Nations unies à Vienne organisée au lancement officiel d’un plan d’acton sur la sécurité des journalistes et le problème de l’impunité.


 

 

 

La Vie du Club

ESPACE PRESSE