13h30 : Rassemblement le 5 décembre à Lille contre la loi "Sécurité globale"

, par Faouzia

"Sécurité globale" : la lutte continue.
Rassemblement le 5 décembre à Lille

Pendant des semaines, la majorité parlementaire et le gouvernement ont soutenu que la proposition de loi "sécurité globale" ne remet pas en cause nos libertés fondamentales. Aujourd’hui, les mêmes ne savent plus comment sortir de l’impasse dans laquelle ils se sont laissé conduire par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et par le député et ancien patron du Raid, Jean-Michel Fauvergue.

Ainsi, Christophe Castaner, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale et ancien ministre de l’Intérieur, compte désormais "proposer une nouvelle écriture complète de l’article 24". Etrange, alors qu’il maintient que cet article "poursuit deux objectifs : mieux protéger les forces de l’ordre" et "préserver sans aucune réserve la liberté de la presse". Illogique, alors que l’Assemblée nationale a voté le texte, dans le cadre d’une procédure accélérée.

C’est au moins le signe que le pouvoir a senti la force de la protestation lors des Marches pour les libertés, qui ont rassemblé des centaines de milliers de personnes dans une centaine de villes en France, samedi 28 novembre.

Impossible, pour autant, de se contenter de ce tour de passe-passe. La coordination nationale StopLoiSécuritéGlobale continue de revendiquer le retrait des articles 21, 22 et 24 de la proposition de loi et la réécriture complète du Schéma national du maintien de l’ordre, qui portent atteinte aux libertés de manifester, d’expression, d’informer et d’être informé.

Après la brutale évacuation des migrants de la place de la République à Paris, après le lynchage de Michel Zecler par des policiers, après les violences policières dont ont été victimes des journalistes qui couvraient la Marche des libertés à Paris, la mobilisation doit se poursuivre.

A Lille, un nouveau rassemblement contre la proposition de loi "sécurité globale" est organisé à 13h30, porte de Paris, samedi 5 décembre.

Les quatre organisations syndicales représentatives de journalistes, le SNJ, le SNJ-CGT, la CFDT-Journalistes et le SGJ-FO, ainsi que le Club de la presse des Hauts-de-France et la Ligue des Droits de l’Homme, appellent les journalistes et tous les citoyens épris de leurs libertés à y participer nombreux.


 

 

 

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