67 journalistes assassinés en 2022 : la FIJ exige des actions immédiates

, par communication@clubdelapressehdf.fr

L’année 2022 dénombre 67 assassinats de journalistes et d’employés des médias dans l’exercice de leurs fonctions, contre 47 en 2021. Un bilan lourd qui fait réagir la Fédération internationale des journalistes (FIJ).

Dans un communiqué publié le vendredi 9 décembre, la Fédération internationale des journalistes a renouvelé son appel à la communauté internationale pour qu’elle prenne des mesures concrètes afin de protéger la sécurité et les libertés des journalistes. « La recrudescence des assassinats de journalistes et d’autres professionnels des médias est une grave source de préoccupation et une nouvelle sonnette d’alarme pour que les gouvernements du monde entier prennent des mesures pour défendre le journalisme, l’un des principaux piliers de la démocratie », a déclaré le Secrétaire Anthony Bellanger.

Selon le communiqué de la Fédération Internationale des Journalistes, la guerre en Ukraine a occasionné 12 décès dans les médias. De même les troubles au Mexique et l’effondrement de l’ordre public en Haïti ont entraîné des assassinats de journalistes, respectivement 11 et 6 cas documentés. Tous les continents sont touchés pas ce fléau alarmant. De manière plus détaillées, le nombre de journalistes tués en 2022 est de quatre en Afrique, vingt-neuf en Amérique, seize en Asie-Pacifique, treize en Europe et cinq au Moyen-Orient et dans le Monde Arabe.

375 journalistes emprisonnés

Le communiqué précise que plusieurs journalistes ont été parmi les victimes de la répression politiques dans certains pays. Près de 375 journalistes et travailleur.se.s des médias sont actuellement en prison. La Chine et ses alliés à Hong Kong arrivent en tête de liste avec 84 journalistes emprisonné.e.s, suivis par le Myanmar (64), la Turquie (51), l’Iran (34), le Belarus (33), l’Égypte (23), la Russie et la Crimée occupée (29), l’Arabie saoudite (11), le Yémen (10), la Syrie (9) et l’Inde (7).

Des chiffres qui sont sont en contradiction avec les déclarations sur les droits de l’homme et la liberté des médias faites par des nombreux gouvernements lors de conférences internationales. Pour la FIJ, de tels engagements sonnent faux pour ceux et celles qui croupissent dans des prisons sans inculpation ni aucune base légale pour leur arrestation.


 

 

 

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