Lancé en 1994, pour marquer le 50ᵉ anniversaire du Débarquement, le Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre a ouvert sa 30ᵉ édition avec trois expositions des correspondants de guerre, dans une actualité chargée sur le front de la guerre (Ukraine, Haut-Karabagh, Proche-Orient).
Intitulée « Histoires oubliées de notre pays », elle présente le travail de photographes syriens en exil ou encore présents sur le terrain à propos des 12 années de guerre en Syrie.
« Reconstruction(s) » revient sur les différents chapitres de l’histoire récente du Moyen-Orient réalisée par Médecins Sans Frontières où l’on découvre les vies et les récits des blessés de guerre pris en charge à l’hôpital MSF d’Amman.
La troisième exposition, « L’autre Débarquement, les correspondants de guerre en Normandie » revient sur la plus grande opération amphibie de l’histoire des guerres, le 6 juin 1944 et les 100 jours de la Bataille de Normandie.
La cérémonie, du samedi, a démarré avec un hommage au journaliste vidéo de Reuters Issam Abdallah, tué vendredi en couvrant la situation dans le sud du Liban, ainsi qu’à six autres journalistes de Reuters, Al-Jazira, et l’AFP, dont la photographe Christina Assi, gravement blessée, et son collègue journaliste vidéo, Dylan Collins.
Les prix Bayeux des correspondants de guerre ont récompensé Siegfried Modola pour son reportage « Au cœur de la rébellion birmane », publié dans The Globe and Mail, Anthony Loyd (presse écrite, The Times) pour « L’otage oublié » publié dans The Times. , Maurine Mercier (radio, RTS – France Info) pour « La double peine d’une mère victime de viols à Boutcha », en Ukraine, et Nick Paton Walsh, Brice Lainé, Natalie Galloné et Etienne Dupont (télévision, CNN) pour un reportage sur la guerre entre les gangs et la police haïtienne diffusé sur CNN.
