Daniel Kretinsky est en passe de céder l’hebdomadaire « Marianne » à Pierre-Edouard Stérin

, par communication@clubdelapressehdf.fr

Le groupe CMI France, dirigé par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, a annoncé dans un communiqué publié ce mardi 14 mai être entré en négociation exclusive avec le groupe Otium de Pierre-Édouard Stérin pour la vente de l’hebdomadaire Marianne. Les deux parties se donnent un mois pour parvenir à un accord définitif.

Cette annonce officielle vient mettre fin aux rumeurs qui circulaient depuis mi-avril sur une éventuelle cession du titre. D’après Le Monde, Denis Oliviennes, président du conseil de surveillance de CMI France, avait justifié le désir de cession de M. Kretinsky par une contradiction entre les aspirations de l’actionnaire europhile et la ligne éditoriale « souverainiste radicale » portée par la directrice de la rédaction, Natacha Polony.

Selon le communiqué de CMI France, le groupe Otium s’est engagé à préserver l’identité éditoriale de Marianne, tout en proposant à Natacha Polony de continuer à diriger la rédaction. Des garanties ont également été fournies quant à l’indépendance des journalistes de l’hebdomadaire. Le futur nouveau propriétaire de Marianne, le milliardaire Pierre-Edouard Stérin, a établi sa renommée à travers la société Smartbox (spécialisée dans les coffrets-cadeaux), le site de réservation de restaurants La Fourchette et sa société d’investissements Otium Capital, fondée en 2009.

Le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky avait racheté le magazine en 2018 alors qu’il était en très grande difficulté. Depuis, il a injecté 20 millions d’euros dans la société.

Composé actuellement de 55 journalistes accrédités, « Marianne » a été fondé en 1997 par les journalistes Jean-François Kahn et Maurice Szafran. En mars 2023, le magazine avait lancé une nouvelle formule sous l’impulsion de la direction éditoriale (réduction de moitié de la pagination et une baisse de prix de 4,40 euros à 3,50 euros). Ce lancement a été couronné de succès, avec une nette augmentation des ventes à l’unité et une reprise des abonnements, tant papier que numérique, selon CMI France.


 

 

 

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