Euronews : des salariés en grève contre la crainte d’un démantèlement

, par communication@clubdelapressehdf.fr

Environ 150 personnes se sont réunies le matin du jeudi 02 février, devant les locaux de la chaîne paneuropéenne, à Lyon pour défendre leurs emplois et leur modèle de chaîne multilingue.

Les salariés de la chaîne Euronews sont inquiets par rapport à une possible délocalisation d’emplois, de potentielles suppressions de postes, voire d’une fin du modèle multilingue de la chaîne. Appelés à une grève jeudi 02 février par l’intersyndicale constituée du SNJ, de la CGT et de la CFE-CGC, environ 150 personnes sur les 500 employés que compte la société se sont mobilisées pour faire part de leur émotion. « Non au démantèlement », « On veut juste les moyens de faire notre métier : informer », « Unis dans la diversité », pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants, selon Le Monde.

Le nouvel actionnaire de la chaîne, Alpac, depuis juillet 2022 a annoncé la mise en vente du siège lyonnais et le rachat partiel de la marque par sa holding basée au Luxembourg. Une situation qui suscite un véritable mécontentement des salariés. Lena Roche, élue du personnel CFE-CGC et secrétaire du comité social et économique dénonce, « des coupes budgétaires à tous les niveaux et des conditions de travail qui se dégradent avec des sous-effectifs chroniques ».

Lancée en 1993 par une vingtaine de chaînes européennes, avec pour objectif de répondre à l’américaine CNN, Euronews a déjà été secouée par deux plans sociaux depuis 2017. La chaîne, qui diffuse en continu des informations en quinze langues avec une rédaction de quatre cents journalistes a cumulé « 160 millions d’euros de pertes en dix ans », selon Guillaume Dubois, le directeur général nommé.


 

 

 

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