« Dans une plainte adressée » vendredi 24 février aux rapporteurs spéciaux des Nations unies sur la liberté d’opinion et d’expression, Irene Khan, et à la situation des droits de l’homme en Afghanistan, Richard Bennett, « RSF leur demande de tout faire pour obtenir des autorités talibanes la libération sans délai de Mortaza Behboudi » selon Le Figaro, « sa tante, qui habite là-bas à Kaboul, a pu lui rendre visite et elle a trouvé qu’il était en bonne santé et dans des conditions mentales satisfaisantes. Cette visite, elle est intervenue au lendemain effectivement de la saisine des Nations unies par Reporters sans frontières », déclare Christophe Deloire, secrétaire général de RSF explique, sur France Inter.
Sur les réseaux sociaux, c’est le hashtag #FreeMortaza qui fait écho. Il est repris par plusieurs médias. Les rédactions françaises se mobilisent autour du comité de soutien pour réclamer la libération du reporter hautement considéré par ses pairs dans la profession, d’après France Info.
Mobilisation à Douarnenez, sa ville d’adoption
Ce lundi 27 février, au matin, environ 200 personnes se sont mobilisées pour faire libérer Mortaza Behboudi au sein d’un collectif de soutien. Originaire d’Afghanistan, mais réfugié en France, Mortaza Behboudi, 28 ans, s’est rendu dans son pays natal le 5 janvier pour un reportage et a été arrêté le 7 « alors qu’il allait récupérer son accréditation », selon reporter sans frontières. « Détenu depuis plus d’un mois dans une prison » de la capitale afghane, Kaboul, « il serait sous le coup d’une accusation d’espionnage », précise RSF. Le journaliste collabore avec plusieurs médias français dont France Télévisions, Mediapart, Libération, Arte, La Croix et Radio France.