Avec sa nouvelle politique, le journal gratuit compte attirer le plus d’annonceurs possible, « Sur la partie JO, on espère aller chercher 1,5 million d’euros », a expliqué l’un de ses actionnaires, d’après Challenges. Une bouffée d’air pour le titre du groupe belge Rossel et de Ouest France, qui essuie des pertes depuis la crise sanitaire.
Pour l’occasion, le journal paraîtra exceptionnellement pendant l’été, jusqu’à fin juillet, et sera disponible à ses points de distribution habituels. De nombreux moyens seront déployés par 20 Minutes pour que l’objectif poursuivit soit atteint, notamment, le journal envisage une publication bilingue sur la période annoncée. « Il sera imprimé en français et en anglais, [...] Les visiteurs étrangers auront leur guide de la ville au dos du journal », a-t-il indiqué. Le média a également affecté une dizaine de journalistes pour suivre le volet sportif. Autre action, 20 Minutes a dédié à Paris 2024 un espace sur son site avec des contenus exclusifs. Par ailleurs, il compte proposer des émissions en Live, des podcasts, des portraits vidéo, des reportages et interviews pour apporter toute l’actualité des JO à ses lecteurs.
Un format digital dynamique
Depuis la crise sanitaire, aux conséquences désastreuses pour la presse gratuite, 20 Minutes a renforcé son offre digitale. Une stratégie qui lui a permis d’amortir le choc de la crise sanitaire à son niveau. Le site du journal réussit à capter jusqu’à 3 millions de visiteurs par jour, dont une majorité de 25-50 ans, une cible difficile à atteindre pour les annonceurs.
Rappelons que 20 Minutes est le dernier survivant du modèle gratuit, avec une forte empreinte au niveau national. Le journal est distribué à quelque 800 000 exemplaires trois jours par semaine.
