Selon le Monde, le journaliste espérait pouvoir demander l’asile et mettre à l’abri sa famille si sa demande de visa avait été acceptée comme ce fut le cas pour d’autres journalistes syriens. Ce refus de visa le maintient sous la menace des groupes armés et met sa vie en péril.
Hussam Hammoud collabore avec plusieurs médias français et étrangers, dont Radio France, Mediapart, Le Monde, France 24, BFM-TV, The Guardian ou la BBC. Il a réalisé des enquêtes remarquables sur le terrorisme et les crimes de Daech.
En 2019, après le retrait de la coalition internationale de cette zone, il a dû fuir Raqqa en urgence où sa vie était menacée pour se réfugier en Turquie. Il est à nouveau menacé par des groupes terroristes. Il a d’ailleurs déjà été torturé par des djihadistes étrangers.
"La France ne peut rester silencieuse et indifférente face à son sort, alors qu’elle a le pouvoir d’agir et de protéger un journaliste qui a risqué sa vie pour informer nos concitoyens, et qui est aujourd’hui plus que jamais menacé en raison du métier qu’il exerce", affirment les syndicats et sociétés de journalistes dans un communiqué. Ils demandent instamment au gouvernement d’accorder un visa humanitaire à Hussam Hammoud, au nom de la liberté d’informer et d’être informé, piliers de la démocratie française, et d’accorder à Hussam Hammoud la reconnaissance élémentaire pour son concours à la défense des valeurs françaises.