La chaîne C8 à nouveau sanctionnée après des « attaques nominatives » de Cyril Hanouna contre Anne Hidalgo

, par communication@clubdelapressehdf.fr

Quatre mois après une amende record de 3,5 millions d’euros, la chaîne C8 tombe à nouveau sous le coup d’une amende du régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom.

Cette fois-ci, C8 a écopé, mercredi 31 mai, d’une amende de 300 000 euros après une séquence de l’émission « Touche pas à mon poste » visant Anne Hidalgo, la maire de Paris. Selon Le monde, dans une séquence diffusée le 5 octobre 2022 Cyril Hanouna avait interpellé la maire de Paris (en son absence) de « fermer sa gueule » et « chasser les rats la nuit au lieu de dire des conneries ». L’Arcom rappelle qu’Hanouna avait également mis Anne Hidalgo au nombre d’une « bande d’abrutis », s’exclamant « nous fais pas chier » et réitérant à plusieurs reprises l’expression « ferme ta gueule ». Des propos « de nature à porter atteinte aux droits de la maire de Paris au respect de son honneur et de sa réputation » selon l’Arcom, qui inflige une amende de 300 000 euros à C8.

Cette sanction n’est pas la première contre la chaîne du groupe Canal+. L’émission « Touche pas à mon poste » pilotée par Cyril Hanouna avait déjà été épinglée pour des séquences d’injures, d’agression sexuelle, de bizutage, ou encore pour la violente altercation qui avait opposé le député Louis Boyard au présentateur.

Mais les sanctions répétées ne semblent pas intimider C8. La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, avait même évoqué au début de février la possibilité pour l’Arcom de retirer à CNews et C8 les fréquences mises à leur disposition en cas de non-respect de leurs obligations.

Depuis, l’Arcom a de nouveau été saisie sur plusieurs séquences controversées de l’émission « TPMP ». En mars, le régulateur a été saisi après la diffusion d’une séquence jugée complotiste au cours de laquelle un invité évoquait l’existence d’une drogue supposément fabriquée avec le sang d’enfants. En avril, une enquête préliminaire a été ouverte à Nanterre (Hauts-de-Seine) après un signalement de la préfecture de police de Paris. Pour cause, des hommes cagoulés, présentés en plateau comme des membres de la très controversée brigade de police BRAV-M dans l’une des séquences de l’émission, étaient en fait des imposteurs.


 

 

 

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