Dans le contexte électoral de Taïwan, la course à la désinformation inquiète plus d’un. Hsiao Bi-khim, la colististière du candidat Lai Ching-te est visée par cette stratégie de désinformation. Selon RFI, « elle apparaît dans plusieurs vidéos sur TikTok comme une étrangère, ce qui la rendrait inéligible alors qu’il a été prouvé qu’elle avait abandonné la nationalité américaine il y a des décennies ». Un exemple de désinformation électorale parmi tant d’autres, derrière laquelle plusieurs Taïwanais voient la main de la Chine.
La plus inquiétante de ces méthodes de désinformation reste le recours à l’intelligence artificielle générative qui permet de rendre quasi indétectable les deepfakes. Autrement dire, les utilisateurs de cette technologie peuvent faire dire ce qu’ils veulent à un responsable politique en dupliquant sa voix et le mouvement de ses lèvres dans une vidéo. Ce qui constitue une menace importante pour la démocratie.
Le label « vrai ou faux », des médias publics français pour lutter contre la désinformation
Dans le cadre des élections européennes, il urge de prendre des dispositions pour faire face à la montée de la désinformation. Les médias prennent leurs responsabilités pour proposer des solutions de lutte contre l’infox, comme on le voit avec le label « vrai ou faux », que les médias publics français sont en train de développer. France Télévisions a par exemple mis en place en 2022 « #VraiOuFake », un hashtag de référence pour lutter contre les « fake news » sur les réseaux sociaux.