Selon un communiqué commun des syndicats régionaux publié lundi, le plan social cible principalement ceux nés jusqu’en 1965 et étant âgés de 57 ans et plus. Sur les 105 postes supprimés : 48 concernent les journalistes de la rédaction. "Il reste de très nombreux points de blocage", est-il souligné dans le communiqué de l’intersyndicale, qui regroupe la CGT, le SNJ, la CFDT et la CFE-CGC. "Nos inquiétudes reposent sur le fait qu’il n’y a dans ce plan de sauvegarde de l’emploi aucun plan de développement, juste un plan financier." soulignent les syndicats.
Regroupement des éditions, de 17 à 13
Le projet prévoit en effet un regroupement des éditions, qui passeront de 17 à 13. Parmi elles, les éditions de "Calais, Lille et de Roubaix-Tourcoing subissent une véritable purge", estiment les syndicats. Le bureau de Calais voit ses effectifs passer de 6 à 3 reporters et 0.5 rédacteur. A Roubaix-Tourcoing, les effectifs passent de 16 reporters à 8 et un rédacteur. D’autres services sont concernés par ce plan social : les assistantes d’agences et d’éditions, sur les 32 emplois actuels, il n’en restera que 18.
Le dernier plan de sauvegarde de l’emploi dans ce titre, fleuron de la presse régionale, avait abouti en 2017 à 132 départs volontaires, alors que 178 étaient envisagés au départ. Selon les dernières données de l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM), le journal est diffusé quotidiennement à 185.568 exemplaires. La Voix du Nord a réalisé un chiffre d’affaires de 118,7 millions d’euros en 2021, contre 113,2 millions en 2020.