Publicité dans les médias : la télévision est toujours le premier choix des annonceurs en France, selon une étude

, par communication@clubdelapressehdf.fr

Dans son rapport marketing annuel de 2023 publié en avril dernier, Nielsen, leader mondial dans le domaine de la connaissance de l’audience, annonce que la télévision reste le média le plus utilisé par les annonceurs en France, comme ailleurs.

La télévision n’est pas encore mise au placard par les nouveaux médias, plateformes de streaming ou réseaux sociaux, contrairement à ce que certains observateurs peuvent prédire. En tout cas, ce n’est pas le cas chez les annonceurs, qui travaillent, dans le domaine médiatique, toujours majoritairement avec la télévision, en France et ailleurs, en Europe notamment, mais pas exclusivement. En effet, la télévision traditionnelle est utilisée, selon le rapport de marketing annuel de 2023 de Nielsen, à 54 % par les annonceurs en France, parmi le panel complet de média disponible pour la publicité. Même constat en Allemagne, où le petit écran est plébiscité à 47 % parmi les médias, et il est largement en tête en Italie où la télévision est encore aujourd’hui choisie pour la publicité à hauteur de 73 %.

Également, l’investissement et les dépenses publicitaires concernant la télévision continuent d’être importants sur le continent européen. Les différentes conclusions du rapport de Nielsen indique, dans des propos rapportés par 100% Média, que la TV et Internet représente 69 % des dépenses pour les annonceurs en Europe. Une part équilibrée entre les deux médias au Royaume-Uni, avec 38 % des dépenses consacrées à la télévision, pour 37 % pour Internet et les nouveaux médias. Un chiffre qui dégringole pour le web en Italie, en France et en Allemagne, avec respectivement 8, 16 et 16 % de dépenses consacrées à ces récentes plateformes. Les systèmes de développement médiatiques ne sont donc pas encore rentrés dans une nouvelle ère pour ces pays.

Même constat ailleurs dans le monde

En parallèle de l’étude de Nielsen, un cabinet britannique a pareillement publié une étude annuelle sur la popularité des médias au Maghreb. Kantar, de son nom, dresse un constat similaire en quelques points par rapport à Nielsen, expert d’études européennes, mais aussi en comparaison à des études d’Afrique subsaharienne sur le même sujet. Ainsi, dans l’analyse de l’étude par le média Jeune Afrique notamment, on apprend que dans les douze métropoles les plus peuplées du Maghreb, la télévision est regardée quotidiennement par 88 % des citoyens, un chiffre très important. Par ailleurs, elle est également le premier choix pour 59 % de la population lorsqu’elle souhaite s’informer sur un événement dans leur pays, et même à l’étranger, où le chiffre s’élève à 60 %.

La télévision n’est donc pas prête d’être en déclin, même si partout dans le monde, Internet pousse. L’inquiétude se porte néanmoins sur la radio et surtout sur la presse écrite, peu choisies par les annonceurs, mais aussi par les particuliers. La radio est dans un déclin de consommation ces dernières années, avec particulièrement au Maghreb seulement 38 % de personnes qui déclarent l’écouter chaque jour. Pour la presse, le constat est beaucoup plus alarmant. Le média traditionnel, antichambre du journalisme, n’est plus lu quotidiennement, toujours selon l’étude de Kantar. « Des chiffres assez classiques sur tout le continent », a-t-on déclaré chez Kantar selon Jeune Afrique.

Le lien entre les deux études est clair : plus l’audience d’un type de média est importante, plus la publicité va être visionné et sera rentable pour les annonceurs.


 

 

 

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