Revalorisation des salaires dans l’audiovisuel : producteurs et syndicats trouvent un accord

, par communication@clubdelapressehdf.fr

Trois des quatre organisations syndicales de salariés de l’audiovisuel ont signé l’avenant à la convention collective émise par les organisations de producteurs, proposant la revalorisation des grilles salariales. La proposition vise à mettre un terme au conflit social historique qui durait depuis deux mois.

Ce mouvement social entamé mi-novembre par les techniciens de l’audiovisuel afin d’obtenir une revalorisation conséquente de leurs minimas salariaux avait perturbé plusieurs dizaines de tournages de séries, téléfilms, documentaires et émissions. Dans un communiqué diffusé vendredi 19 janvier, le SPI (Syndicat des Producteurs Indépendants) a annoncé que le SNTPCT, le SNAJ-CFTC et la F3C-CFDT, ont ratifié un avenant à la convention collective de la production audiovisuelle. Le SPIAC-CGT n’a quant à lui pas signé et compte poursuivre le mouvement.

L’accord propose trois revalorisations réparties sur 17 mois, différenciées en fonction du niveau de salaire (supérieur ou inférieur à 1100€ brut par semaine de 35h). Ainsi, la première revalorisation pour tous les agents sera effectuée au 1er février 2024, à hauteur de 5 % pour les salaires inférieurs à 1.100 euros par semaine de tournage de 35 heures, et de 3 % au-delà. « Deux revalorisations uniquement pour la fiction et le flux au 1er juillet 2024 (1,5% ou 2,5% en fiction) et au 1er juillet 2025 (2,2% ou 1% en fiction) » sont également prévues.

Le SPIAC-CGT, syndicat non-signataire de cet accord, considère cette revalorisation insuffisante. Dans un communiqué diffusé sur le réseau social X (anciennement Twitter), le syndicat a officialisé son refus et affiché son intention de poursuivre les manifestations, afin d’obtenir « un rattrapage de salaire conséquent pour toutes et tous. » Le SNTPCT qui a quant à lui signé l’avenant, déplore pareillement « l’insuffisance des revalorisations proposées au regard du manque à gagner pour l’ensemble des salariés ».


 

 

 

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