SALTO ferme définitivement ses portes le 27 mars

, par communication@clubdelapressehdf.fr

L’arrêt de Salto, « le Netflix à la française » a été annoncé par ses actionnaires, les groupes France Télévisions, M6 et TF1, le mercredi 15 février, après plus de deux ans d’existence. Les abonnés ont encore un peu plus d’un mois pour visionner les contenus disponibles sur la plateforme.

En complément de cette annonce officielle, les abonnés de Salto ont reçu un mail, vendredi 17 février les informant que la plateforme allait définitivement fermer ses portes le lundi 27 mars prochain, écrit Les Echos. Des modalités de remboursement ont été mises en place.

En cas d’abonnement toujours actif à la date du 27 mars, « il sera automatiquement résilié » et l’abonné ne sera plus facturé, a indiqué la plateforme. Les remboursements seront effectués au prorata du nombre de jours restant sur le mois en cours, ou sur l’année en cours pour l’offre annuelle. L’abonnement coûtait 7,99 euros par mois ou 5,80 euros mensuels pour un abonnement pris sur un an. Le remboursement se fera "directement sur le moyen de paiement associé à votre compte", précise Salto.

Concernant les abonnements via Bouygues Télécom ou via Amazon Prime, Salto ne s’engage pas sur le remboursement et renvoie vers les plateformes pour leurs modalités de remboursement.

Des données comptables conservées pour 10 ans

Salto continuera de traiter les données personnelles de ses abonnés jusqu’au 27 mars, date à laquelle la plateforme "procèdera techniquement" à leur suppression. "Seules des données comptables seront conservées", notamment "les factures des ex-abonnés de la plateforme" intégrant leur e-mail. Elles le seront pour "10 ans à compter de la date d’établissement de la facture (...) sous la forme d’une archive chiffrée auprès du liquidateur de la société", pour garantir leur sécurité.

Lancée en octobre 2020 avec l’ambition de devenir le “nouveau Netflix à la française”, Salto n’a pas rencontré le succès escompté. L’avenir de la plateforme était compromis depuis des mois et l’échec fin septembre de la fusion entre TF1 et M6, auxquels France Télévisions devait revendre sa part pour boucler son budget. "Ce projet arrêté, les actionnaires de Salto ont jugé que les conditions n’étaient pas réunies pour la poursuite de Salto dans son actionnariat actuel", ont souligné mercredi France Télévisions, M6 et TF1, qui n’ont pas trouvé d’accord avec de potentiels repreneurs.


 

 

 

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