Affaiblie par la crise sanitaire, la presse écrite va bénéficier d’aides supplémentaires de l’Etat d’un total de 483 millions d’euros sur deux ans. Ces aides s’adresseront notamment aux acteurs les plus touchés (marchands de journaux, titres ultramarins, éditeurs) ou encore pour mieux accompagner les transitions écologiques et numériques du secteur.
Un nouveau crédit d’impôt de 30 % pour les abonnements à un journal d’information politique et générale a vu le jour et de nouvelles aides au pluralisme seront créées pour la presse en ligne et les titres ultramarins. Ces subventions s’ajouteront aux 840 millions annuels d’aides à la presse déjà en place.
Le gouvernement a en échange demandé aux groupes de presse de réduire la précarisation de leurs collaborateurs, notamment les pigistes, photojournalistes ou dessinateurs.
M.P