Création d’une nouvelle association pour aider les journalistes à accéder aux documents administratifs

, par communication@clubdelapressehdf.fr

Créée début décembre 2021, l’Association des Journalistes pour la Transparence (AJT) regroupe et soutient des journalistes dans « leurs démarches, souvent chronophages et parfois onéreuses, pour avoir accès aux documents publics dans tous les domaines qui relèvent de l’intérêt général », précise un communiqué.

Pourtant, cet accès est "garanti par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et garanti par la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978", rappelle l’association. Néanmoins, l’association dénonce un véritable « parcours du combattant », l’administration faisant souvent preuve d’opacité et trouvant trop souvent des excuses pour ne pas respecter ce droit d’accès. Par conséquent, face à la perspective d’aller devant la justice, la plupart des journalistes renoncent.

Présidée par Laura Motet, journaliste au Monde, ce collectif de journalistes indépendants et de plusieurs médias dont Le Monde, Mediapart ou encore Le Canard enchaîné militent pour avoir accès aux documents administratifs publics dans l’objectif d’inciter l’administration française à être plus transparente dans des domaines tels que l’environnement, la santé, l’utilisation de l’argent public, le lobbying et à respecter cette obligation de transparence.

L’objectif de cette nouvelle structure est de documenter, d’accompagner et éventuellement de financer les journalistes qui souhaitent effectuer des demandes auprès de la Cada (Commission d’Accès aux Documents Administratifs), et ce, notamment dans le cadre de procédures les opposant à l’administration pour accéder à des documents d’intérêt général.

L’adhésion à l’association est ouverte aux journalistes, tout comme aux médias en tant que personnes morales. Une cagnotte Hello Asso a d’ailleurs été lancée pour aider l’association dans son premier combat : attaquer devant le Conseil d’Etat le refus du domaine de Chambord de lister les participants aux chasses présidentielles.

Pour l’instant, le journaliste à l’origine du recours a intégralement financé les procédures judiciaires. L’argent récolté (environ 5000 euros) permettra de payer l’avocat au conseil, impératif pour un recours devant le Conseil d’État. 


 

 

 

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