C’est au cours d’un voyage dans son pays d’origine en 2009 qu’il décide de devenir photographe de presse. Il s’envolera en Tunisie, en Lybie, en Haïti, puis en Syrie où, peu à peu, il suivra le conflit de façon quasi permanente. Pigiste, son travail est reconnu, même s’il est toujours aussi mal rétribué. L’Express, le Monde, Libération, The Guardian ou l’AFP publieront ses photos.
Devinant que la guerre en Syrie va durer, il pense quitter son appartement parisien et s’installer à Antakya. Quelques jours avant sa mort, il écrit à une amie journaliste : « Aucune autre drogue sera aussi puissante que l’adrénaline qui d’un coup fait jaillir en nous des sensations incroyables, notamment celle de vouloir vivre ».