Des journaux pourraient disparaître avec la crise sanitaire

, par communication@clubdelapressehdf.fr

La conséquence de la pandémie serait la disparition de certains titres, une concentration accrue de la presse et une baisse du nombre de sites payants.

Quand la crise sera terminée, il faut s’attendre à la disparition de certains titres et à d’importantes réductions d’effectifs dans les rédactions. En effet, la pandémie va accélérer des mutations déjà en cours et remettre en cause les systèmes d’information des citoyens.

Tandis que l’on observe une explosion de l’audience et des abonnements du numérique et de la télévision au détriment des supports papier, cette progression est loin de compenser la baisse des ressources publicitaires. Un quotidien comme Ouest-France estime qu’il perd chaque jour 20% de ses recettes en dépit du succès de son site, ce qui l’a contraint à mettre au chômage technique une partie de son personnel.

La disparition de certains titres

Le transfert du papier au numérique va s’accélérer considérablement en raison de la fermeture d’un grand nombre de points de vente. La conséquence sera la disparition de certains titres, une concentration accrue de la presse et une baisse du nombre de sites payants. On sait en effet que la capacité d’abonnement du public est très réduite, surtout si on tient compte de la concurrence des services de divertissement comme Netflix.

« C’est un moment important pour les médias. D’abord pour montrer qu’ils sont au service du public, avec des infos fiables, en faisant le tri, souligne Patrick Eveno, président du Conseil français de déontologie journalistique. Des journaux vont périr ou se regrouper, tout dépendra de la longueur du phénomène. Mais les médias qui sont considérés comme fiables vont en profiter en multipliant leurs abonnements numériques. »

M.P


 

 

 

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