Le climat de défiance à l’égard des médias a des conséquences malheureuses. Selon le site Press Freedom Tracker, en une semaine depuis le début des émeutes liées à la mort de George Floyd, plus de 140 journalistes américains ont été pris à partie par la police (118) ou des manifestants (25) et au moins 33 ont été arrêtés durant l’exercice de leur métier.
Dans une lettre ouverte, 28 associations professionnelles ont demandé aux forces de l’ordre "d’arrêter de prendre délibérément les journalistes pour cible sur le terrain" et ont rappelé que "des balles en caoutchouc, gaz lacrymogène, matraques et boucliers ont été utilisés pour attaquer des membres de la presse comme jamais dans l’histoire du pays".
Plusieurs élus de villes et d’Etats ont également pris la défense des journalistes contre ces attaques envers la liberté de la presse. Des membres du Parti démocrate ont notamment accusé le président Donald Trump d’alimenter un climat hostile envers les médias en les accusant régulièrement de transformer l’information pour le desservir.
M.P