Pour lutter contre les fausses informations pendant la crise sanitaire, les principaux réseaux sociaux – Facebook, YouTube et Twitter – ont mis en place des dispositifs pour favoriser les sources fiables et écarter les fausses informations. Tous les trois mettent en avant, dans des sections dédiées, les informations sur le coronavirus émanant de sources fiables, provenant d’une sélection de médias et de sources officielles.
Conséquence, selon la plateforme de Google, le temps de visionnage sur des contenus d’actualité provenant de ces sources a augmenté de plus de 55% en France au cours du premier trimestre 2020 et de 75% dans le monde. De son côté, Facebook a déclaré avoir redirigé plus de 2 milliards d’utilisateurs vers des informations fiables grâce au « centre d’information Covid-19 ». YouTube se base lui sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les vidéos reprenant ces discours sont mises en avant et même monétisées. Une sélection qui est mise à jour régulièrement en fonction des nouvelles découvertes.
Enfin, concernant le traitement des fake news, celles-ci sont ne sont pas supprimées, sauf si elles mettent en danger la sécurité des personnes. Sur Facebook, des « fact-checkeurs » vérifient des milliers de contenus. Quand une fake news est détectée, les utilisateurs sont mis en garde avec un avertissement et sa visibilité est réduite. Résultat dans plus de 95% des cas, les utilisateurs ne consulteraient pas le contenu. YouTube laissent aussi en ligne les fausses informations non dangereuses, mais avec une portée réduite. Celles-ci sont supprimées de l’algorithme de suggestion, qui engendre de nombreuses vues.
M.P
