Créée au printemps 2017 par François Busnel et Éric Fottorino, directeur du journal Le 1, elle avait pour ambition d’analyser, par le biais de la littérature, l’Amérique sous la présidence de Donald Trump. Au total, seize numéros d’America ont été publiés, comme prévu, pendant la durée du mandat présidentiel. Les fondateurs ont choisi le jour de l’investiture de Joe Biden pour sortir le dernier numéro, épilogue d’un succès éditorial remarquable.
Ce « mook » (publication à mi-chemin entre livre et revue) a fait appel à de grands auteurs américains, dont Toni Morrison (marraine d’America), Paul Auster ou Margaret Atwood, et à des écrivains français ou francophones.
Avec plus d’un demi-million d’exemplaires écoulés pour ses 15 premiers numéros, ce mode de publication a connu un grand succès dans les kiosques.
C’est donc symboliquement mercredi, jour où Joe Biden prête serment et s’installe à la Maison blanche, qu’America tire sa révérence. Au sommaire de son ultime numéro dont la pagination a été portée à 220 pages, en plus du portrait de Joe Biden, nouveau président des États-Unis et celui de Kamala Harris, vice-présidente et potentielle première future femme présidente, un texte de J.M.G. Le Clézio, un dossier « Où va l’Amérique », ou encore une nouvelle inédite et en français d’Ernest Hemingway : « La poursuite comme bonheur ».
« Hello… Goodbye » La revue America tire sa révérence
Mercredi 20 janvier, la revue trimestrielle America qui racontait les États-Unis de Donald Trump publiait son dernier numéro.