Histoire, mémoire et futur se conjuguent à la Coupole

La coupole d’Helfaut fait partie de cet héritage de béton légué par l’occupant allemand à notre région. On ne peut pas rater le bunker de 72 mètres de circonférence dans cette partie de la campagne audomaroise, signe tangible des projets fous qu’ont voulu concrétiser les nazis dans le secteur. A l’invitation du Club de la presse et du Crédit Agricole Nord de France, un groupe d’adhérents et de journalistes a pu constater l’évolution du Centre d’histoire et planétarium La Coupole qui habite désormais ces murs, lors d’une visite en compagnie de Laurent Thierry, historien chargé des questions Histoire et Mémoire du site.

« Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur », cette citation de Churchill résume bien la philosophie qui a guidé le développement du Centre d’histoire et planétarium La Coupole. Si les expositions donnent toujours un aperçu complet et détaillé de ce qu’aurait pu être le bunker, une base capable de lancer 50 fusées V2 par jour pour bombarder l’Angleterre, le contenu s’est étoffé depuis l’ouverture du musée en 1997. Les explications apportées par le guide ont permis de remettre en perspective l’importance historique des « Wunderwaffen ». Ces armes censées donner un avantage stratégique à l’armée allemande n’ont eu qu’un faible impact sur le cours du conflit mais ont représenté des avancées technologiques fondamentales. La fusée V2, premier objet conçu par l’homme à avoir atteint la stratosphère, a été le point de départ de toute la conquête spatiale. Son concepteur, Wernher von Braun, « récupéré » par les États-Unis à la fin du conflit, a eu un rôle décisif dans le développement de la NASA et du programme Apollo.

Histoire, mémoire et futur se conjuguent à la Coupole

La coupole d’Helfaut fait partie de cet héritage de béton légué par l’occupant allemand à notre région. On ne peut pas rater le bunker de 72 mètres de circonférence dans cette partie de la campagne audomaroise, signe tangible des projets fous qu’ont voulu concrétiser les nazis dans le secteur. A l’invitation du Club de la presse et du Crédit Agricole Nord de France, un groupe d’adhérents et de journalistes a pu constater l’évolution du Centre d’histoire et planétarium La Coupole qui habite désormais ces murs, lors d’une visite en compagnie de Laurent Thierry, historien chargé des questions Histoire et Mémoire du site.

« Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur », cette citation de Churchill résume bien la philosophie qui a guidé le développement du Centre d’histoire et planétarium La Coupole. Si les expositions donnent toujours un aperçu complet et détaillé de ce qu’aurait pu être le bunker, une base capable de lancer 50 fusées V2 par jour pour bombarder l’Angleterre, le contenu s’est étoffé depuis l’ouverture du musée en 1997. Les explications apportées par le guide ont permis de remettre en perspective l’importance historique des « Wunderwaffen ». Ces armes censées donner un avantage stratégique à l’armée allemande n’ont eu qu’un faible impact sur le cours du conflit mais ont représenté des avancées technologiques fondamentales. La fusée V2, premier objet conçu par l’homme à avoir atteint la stratosphère, a été le point de départ de toute la conquête spatiale. Son concepteur, Wernher von Braun, « récupéré » par les États-Unis à la fin du conflit, a eu un rôle décisif dans le développement de la NASA et du programme Apollo.

Parallèlement au récit de l’épopée humaine vers les étoiles, la muséographie n’oublie pas de rappeler aux visiteurs sa face cachée. La Coupole se revendique en effet centre de mémoire. Elle accorde une grande place à la vie de la population du Nord-Pas de Calais sous l’occupation allemande, à la résistance, à la répression et à la déportation dans notre région placée en « zone interdite » et rattachée à Bruxelles. La visite évoque l’exploitation de la main-d’œuvre déportée dans la réalisation des projets nazis, notamment au camp de Dora. Elle se termine au mémorial dédié aux 7700 fusillés et déportés de la région. Au prix d’un vaste travail de recensement, les historiens du musée ont tenté d’identifier toutes les victimes de la répression menée par l’occupant nazi et le régime de Vichy. Plusieurs bornes informatiques permettent de retrouver le parcours de toutes ces victimes, un outil qui peut notamment aider les familles dans leurs recherches. L’ensemble des documents collectés et légués au musée, notamment par des familles et des associations de déportés, est aujourd’hui regroupé dans un centre de ressource, outil de travail des historiens, qui est consultable sur rendez-vous.

La visite se termine par une séance impressionnante au planétarium, un équipement unique en Europe doté d’une technologie 3D stéréoscopie active. Le rendu est saisissant. Il permet aux visiteurs de se plonger dans les profondeurs du cosmos et de découvrir plusieurs films consacrés à l’histoire de l’aviation, au débarquement (voir la programmation sur le site de la coupole). Où quand la science fait le lien entre passé et futur.

Toutes les informations pratiques, horaires et tarifs sont disponibles sur : http://www.lacoupole-france.com/

Laurent Thierry, historien chargé des questions Histoire et Mémoire de la Coupole, Marc De Langie, vice-président du Club de la presse et Catherine Filonczuk, responsable communication et relation presse du Crédit Agricole Nord de France

Ouvert le 9 mai 1997, le centre de La Coupole a connu une première évolution le 9 mai 2010 avec l’inauguration du Mémorial de la déportation. Le planétarium ouvrait en 2012. Le musée a accueilli près de 120000 visiteurs en 2014, pour moitié étrangers. Ils sont 2 millions à avoir parcouru ses tunnels depuis l’ouverture. Le 9 mai prochain le site proposera des activités spéciales à l’occasion de l’anniversaire de son ouverture.

Le musée a bénéficié pour son développement de l’appui des collectivités locales (Département du Pas de Calais, Région Nord-Pas de Calais, Communauté d’Agglomération de Saint-Omer), à l’origine du projet, et du mécénat de plusieurs entreprises, dont le Crédit Agricole Nord de France qui a soutenu la restauration d’une rampe de lancement de V1. Une action qui fait partie de la politique de mécénat culturel de la banque visant à favoriser le rayonnement de la région avec notamment des projets tels que le Louvre-Lens, le musée départemental de Flandre à Cassel L’Orchestre National de Lille, le musée de Caudry.

Laurent Thierry, historien, a servi de guide aux adhérents du Club de la presse
L’entrée du bunker
Le mémorial des Fusillés et Déportés du Nord - Pas de Calais


 

 

 

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