Les deux journalistes français, arrêtés le 6 août, sont jugés pour « usage abusif de visa d’entrée ». L’accès à la Papouasie est très difficile. Ce qu’a reconnu une représentante du ministère indonésien des Affaires étrangères, entendue comme témoin au procès : une demande de reportage devrait être examinée par 18 ministères et institutions publiques avant d’être validée.
Plusieurs syndicats et associations humanitaires (SNJ, SNJ-CGT, CFDT-journalistes, membres de la Fédération internationale des journalistes, Allians Jurnalis Independen, Human Rights Watch, RSF) se sont élevés contre l’arrestation des journalistes et ont exigé leur libération immédiate.