Journée mondiale de la liberté de la presse, l’UNESCO soutient un journalisme libre

, par Faouzia

Dans un message diffusée par vidéo, le secrétaire général António Guterres évoque les défis et les difficultés rencontrés par les organismes et les professionnels de presse ; pour Guterres, l’information est un « bien public ».

L’UNESCO célèbre le 3 mai la Journée mondiale de la liberté de la presse sur le thème « L’information comme bien public ». Le secrétaire général a parlé de l’importance de la liberté de l’information et des défis créés par la crise sanitaire et souligne « le rôle essentiel d’une information fiable, vérifiée et universellement accessible pour sauver des vies et bâtir des sociétés fortes et résilientes ». António Guterres a aussi évoqué l’importance et le rôle des journalistes et professionnels de la presse. Le discours intervient à un moment où dans de nombreux pays, ces professionnels sont restreints et font face quotidiennement à la censure, le harcèlement, des menaces contre eux ainsi que des menaces de mort. Pour lui, la situation va empirer.
Un autre point important souligné par Guetrres est la façon dont les entreprises de presse ont été touchées par la crise sanitaire, où il y a eu un grand nombre de licenciements. La diminution de la production de l’information par ces organismes est dangereuse pour tous, car c’est à travers ces informations qu’on peut construire des sociétés plus justes et plus équitables. Elles nous aident pour naviguer dans un univers de surcharge d’informations, y compris des rumeurs.

L’UNESCO appelle au soutien des gouvernements.

soutenir la liberté, l’indépendance et la diversité des médias, l’UNESCO demande le soutien des gouvernements. Pour le Secrétaire général, un journalisme libre et indépendant est essentiel pour lutter contre la désinformation. « Le Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes vise à créer un environnement sûr pour les professionnels des médias dans le monde entier, car l’information est un bien public », affirme António Guterres.
L’accès à l’information est le droit de tous les acteurs dans notre société. Défendre ce droit à l’ère de la désinformation sur internet, où de nombreuses personnes utilisent des outils pour répandre des rumeurs sur différents sujets, est essentiel. Ces contenus ont une responsabilité d’être transparents, responsables et de toucher toute le monde dans la société. Si nous restreignons la liberté de la presse, nous aurons un impact dans plusieurs domaines de notre vie y compris notre démocratie.

Anniversaire de la Déclaration de Windhoek  
António Guterres a également rappelé que 2021 marquait le 30e anniversaire de la Déclaration de Windhoek, considérée comme un point de repère et référence mondial dans la lutte pour la liberté de la presse. Tout a commencé lors d’un séminaire à Windhoek en 1991, où les idées échangées par les journalistes et les professionnels des médias africains ont joué un rôle essentiel pour encourager la liberté de la presse, l’indépendance et le pluralisme en Afrique. Aujourd’hui, 30 ans plus tard, ces questions, désormais à l’échelle mondiale, restent plus importantes que jamais.

Selon l’UNESCO, la Journée mondiale de la liberté de la presse 2021 s’articulera autour de trois thèmes « Des mesures pour assurer la viabilité économique des médias d’information ; des mécanismes pour assurer la transparence des sociétés Internet ; le renforcement de l’éducation aux médias et à l’information permet au public de reconnaître et de valoriser (ainsi que de le défendre et de l’exiger) le journalisme en tant qu’élément essentiel de l’information, elle-même considéré comme un bien public. ».

Pour plus d’informations sur la journée mondial, accédez au site de l’UNESCO en cliquant ici.

Pour voir la déclaration complète d’Antonio Gueterres, cliquez ici


 

 

 

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