L’Agence de l’Eau Artois-Picardie affirme sa « compétence sportive ».

L’exposition « Le Nord-Pas de Calais vu par ses photographes – Sport et esprit sportif » accueille les visiteurs de l’Agence de l’Eau Artois – Picardie (AEAP) à Douai jusqu’au 26 février. Son vernissage a été pour Alain Strébelle, directeur de l’AEAP, l’occasion de réaffirmer la compétence sportive de l’Agence et de décliner les nombreux points de convergence entre les clichés exposés et sa mission directoriale avant de passer la parole à Philippe Armand, administrateur du Club et à Philippe Frutier, photographe professionnel et membre du Club.

« L’article 83 de la loi sur l’eau et les milieux aquatiques de décembre 2006 fixe les priorités d’action des agences de l’Eau pour la période 2007 – 2012. Douze priorités y sont définies dont la 8ème précise : favoriser les usages sportifs et de loisirs dans les milieux aquatiques. » déclare Alain Strébelle.

Challenges à gagner

Le directeur de l’Agence poursuit : « En second lieu, qui dit sport dit challenges. Or, dans son domaine, l’Agence s’efforce en permanence d’en relever. Ce sont les challenges de la protection et de la préservation des ressources, la lutte contre la pollution des eaux de surfaces comme enterrées. Un chantier énorme, un chantier marathon qu’il nous convient de mener avec l’ensemble des acteurs socio-économiques (agriculteurs, industriels, élus locaux, associations et usagers. Un chantier qu’on pourrait qualifier de sportif... »

«  Il y a la durée (marathon, course de fond ou course cycliste par étapes, les difficultés d’enlisement tel le motard de L’Enduropale qui se trouve bloqué à contresens, avec des remises en cause qui peuvent vous laisser groggy tel ce joueur lensois qui a l’être après avoir encaissé le... choc du cuir dans la face. Ce sont les conflits ou les luttes permanentes comme celles vécues par les surfeurs à Wissant qui s’affrontent en luttant contre la mer, les rafales de vent ou le déséquilibre. Et pour le directeur de l’Agence, une communion de pensée avec ce cliché montrant Claude Puel soucieux de transmettre sa motivation et son enthousiasme en vue de l’objectif final »

« Enfin, l’Agence est toujours ravie de participer à un partenariat avec le Club de la presse. Pour une raison simple : la promotion d’une politique contribue au moins autant à sa réussite que l’action elle-même. Nous avons besoin de relais pour faire connaître et reconnaître les actions de l’Agence mais aussi pour informer et sensibiliser le public aux problématiques de l’eau ou pour le faire participer aux consultations en donnant son avis. L’Agence, ce sont 185 personnes qui doivent « toucher » 4,7 millions de citoyens. Des relais médiatiques nous sont donc indispensables ! ».

Défendre les professionnels

Philippe Armand a pris ensuite la parole au nom du Club, insistant sur l’un des axes forts suivis par le Club. « Nous avons à coeur de défendre les droits des journalistes et des photographes. Des droits qui relèvent de la défense de la propriété intellectuelle et artistique, tant décriée aujourd’hui et que certains sites web contribuent à piller. Ces expositions (la première a été élaborée en 2005) permettent de valoriser le travail des photographes professionnels de la région tant en rehaussant l’image de cette dernière ». « Ces expositions poursuivent leurs voyages. Celle sur l’Environnement, largement sponsorisée par l’Agence de l’Eau et le Groupe Laposte, est actuellement à Pau où elle suscite l’intérêt des médias locaux. Celle sur le sport gagnera la Picardie après avoir quitté Douai. Nous sommes, au Club de la presse Nord – Pas de Calais, particulièrement reconnaissants aux photographes qui ont accepté en participant de nous prêter, dans le cadre de ces expositions, sur les clichés exposés ce qui contribue à véhiculer le message que ces photographies portent ».

La photo, un média d’écriture

Philippe Frutier a insisté sur le fait que les photographes sont « des gens passionnés. Souvent, ils vivent leur passion, seuls. Ces expositions du Club permettent de partager les résultats nés de cette passion. Une passion de plus en plus délicate à assumer face aux luttes pour le respect des droits. Les expositions du Club sont aussi pour les photographes participants une occasion de s’engager dans une sensibilisation du public en faveur d’une cause qui en vaut la peine. La photo comme un dessin permet de faire passer un message auprès d’un très large public. »

Lors du cocktail, des questions ont été posées à Ph. Frutier sur la probable excellence de son matériel : « Aujourd’hui je suis professionnel. Mon matériel est donc très pro car je dois être au top. Mais avant de devenir professionnel, j’ai longtemps photographié avec un appareil tout simple. Ce n’est pas le matériel qui fait la photo. Ce n’est parce que j’aurais le pinceau de Vincent Van Gogh entre les doigts que je pourrais peindre un Van Gogh ! »


 

 

 

La Vie du Club

ESPACE PRESSE