La viabilité de la continuité de l’exploitation du titre, défendue par Patrick Le Hyaric, président et directeur du groupe L’Humanité, a donc été retenue. Le syndicat indique que cela « n’est pas une simple formalité. », bien que positive, car elle évite la liquidation, cette décision « ouvre également une période d’incertitude pour le journal et chacun de ses salariés ». Le quotidien entre « dans une phase dite d’observation de 6 mois au cours de laquelle nous devrons développer un plan de continuation avec deux administrateurs et un mandataire judiciaire. Durant cette première période, renouvelable à deux reprises, l’entreprise ne peut plus être en déficit. Nos dettes ont été gelées, et peuvent être étalées jusqu’à 10 ans ». La prochaine audience aura lieu le 27 mars. Le syndicat souligne que pour les salariés, le défi majeur sera de définir « comment, en pleine crise de la presse réinventer le journal de l’émancipation et de la transformation sociale ? ».
Une souscription exceptionnelle, accessible à cette adresse, a déjà permis de rassembler 700 000 €. Une soirée de soutien, lancée à l’initiative des salariés, aura lieu 22 février à la Bellevilloise (Paris).