Réunie en assemblée générale le 16 octobre, l’Union syndicale des journalistes CFDT (USJ-CFDT) a décidé son auto-dissolution, en « condamnant les graves dérives de la CFDT en matière de démocratie interne ». Il appartiendra aux sections des différentes entreprises de presse de rejoindre une autre organisation ou de demeurer au sein de la CFDT.
Les élus CFDT de l’AFP ont, quant à eux, décidé de rejoindre les rangs du SNJ-CGT. Dans un texte très critique, ils expliquent leur décision par « la dérive libérale » de leur confédération. « Nous sommes clairement nostalgiques de la CFDT, comme force de critique sociale, d’impulsion et de transformation », écrivent-ils, dénonçant des « choix politiques (...) effectués sans débat interne préalable ». « Il n’y a plus moyen aujourd’hui de faire entendre les avis recueillis dans les sections », assurent-ils, évoquant une « censure des textes critiques » et « des représailles matérielles et financières » subies par l’USJ.
À La Voix du Nord, des contacts ont été pris avec le SNJ-CGT, mais aucune décision collective n’a encore été prise.
L. F.
