La Machine à rêves : Une histoire... et des mots pour goûter

En abordant le roman jeunesse, le journaliste d’entreprises Jean-Louis Lafontaine tente un audacieux pari : préserver une âme d’enfant dans une langue qui n’est pas puérile.

Sorti dans un premier temps aux éditions du Rifle, chez Richard Albisser l’éditeur d’André Soleau, le roman La Machine à rêves de Jean-Louis Lafontaine ressort chez Airaim éditions en complicité avec Richard Migraine, et avec l’ambition de n’être que le premier roman d’une longue série, d’une saga de plusieurs tomes, à la manière des feuilletonistes du début du vingtième siècle.

« Le livre m’a été inspiré par ma fille Marine, 8 ans à l’époque, qui avait imaginé un jour une machine à jouets pour aider le Père Noël. L’idée m’avait plu et pendant quelques jours, on en avait discuté pour dérouler une histoire. Puis j’ai écrit un synopsis d’une dizaine de pages : l’histoire devenait trop importante pour un livre de petits et trop naïve pour un livre d’ados. C’est alors que j’ai transformé la machine à jouets en machine à rêves et développé de nouvelles péripéties... » explique le Gondecourtois Jean-Louis Lafontaine qui, dans la vie, est aussi journaliste d’entreprises et concepteur-rédacteur. « Je n’ai obéi à aucun principe qui préside aux livres jeunesse : le héros, ce n’est pas seulement le jeune Walter mais aussi toute une ribambelle de gens plutôt âgés... » poursuit le romancier qui n’hésite pas à varier les niveaux de langue et d’écriture.

Il y a un zeste de Jules Verne dans la relation entre le grand-père et son petit-fils Walter. Il y a l’histoire bien sûr où une machine à rêves permet de réaliser les vœux les plus chers, les plus enfouis. « La fin de la guerre dans le monde ? Epouser votre voisine ? Devenir mondialement célèbre ? Inventer un vaccin contre le cancer ? Retrouver ce père qui vous a abandonné ? Fuir cet ami encombrant ? Retrouver cette bague porte-bonheur ? Sauver ce pays africain de la famine ? Oui, les vœux peuvent être grandioses ou petits, généreux ou égoïstes, mais la Machine ne juge pas : elle exécute » écrit Lafontaine.

Et puis, il y a ces mots issus du patois et de la terre des Weppes comme « crénom de bon diou », ou d’une langue de tous les jours comme « chialeux  » ou « critiqueux  » qui voisinent avec des mots désuets que Lafontaine remet à l’honneur, à l’image d’Angeline « qui s’est rencognée près d’une fenêtre »... Le tout au milieu d’interjections plus habituelles dans le style roman jeunesse. « Baoumm !  »... « C’est génial, ça ! »

A découvrir. En attendant la suite...

H.L.

Le livre peut être commandé en librairie (base de données Electre) ou www.airaim-editions.fr.


 

 

 

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