>>> Les prochains événements du Club :

<MARQUEE behavior="scroll" align="center" direction="left" height="20" scrollamount="4" scrolldelay="1" onmouseover='this.stop()' onmouseout='this.start()'>  Mercredi 20 octobre à 11h00 au Club : Présentation de l’exposition « Edgard Maxence. Les dernières fleurs du symbolisme »  Jeudi 21 octobre à 09h30 à Lille : Conférence de presse de la CPAM pour présenter Sofia, service pour les personnes atteintes de maladie chronique </MARQUEE>

Le 22 octobre, au « Nouveau siècle », manifestons notre soutien à Hervé et Stéphane

Avec le Conseil régional du Nord – Pas de Calais, qui met le « Nouveau Siècle » à notre disposition, le Club de la presse organise une soirée de soutien à Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier. Ce soir là, artistes, journalistes et élus viendront renouveler, avec la famille d’Hervé et le public, leur soutien à nos confrères et réclamer leur liberté.

Depuis plus de neuf mois, lentement, les jours s’égrènent. Quelque part en Afghanistan, des hommes attendent. 276, ce 1er 0ctobre, 277, 278, 279….. Vendredi 22 octobre, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier vivront leur 297ème de détention. Pour le 300ème, à Paris, le comité de soutien organisera une soirée à Bercy. Le week-end précédent, au Nouveau Siècle de Lille, les nordistes manifesteront également pour la libération des otages.

Le décompte journalier est important. Il permet de rappeler chaque jour l’absurdité et l’injustice de ces prises d’otages. La soirée que nous proposons le 22 octobre n’a pas pour but d’être solennelle et tristounette. Les artistes qui ont accepté de se produire bénévolement ne manqueront pas de faire rire et swinguer le public en apportant un message d’espoir aux otages et à leurs proches. Quelle meilleure réponse apporter en effet à des talibans qui condamnent la culture, le savoir, la musique, le chant et le rire ?

Certes, les dernières nouvelles se veulent rassurantes. "Nous avons un canal de communication et nous avons des preuves de vie diverses mais personne ne les a vu", a précisé le chef d’Etat major, Edouard Guillaud. Ces preuves de vie, qui remonteraient au 5 septembre, seraient notamment des conversations téléphoniques. "On a pu leur parler au téléphone et nous avons d’autres preuves de vie qui montrent qu’ils tiennent courageusement le choc", a-t-il encore dit.

Des informations floues

Edouard Guillaud a également précisé qu’il espérait une libération avant Noël. Mais, en recevant, le 24 septembre, les membres du comité de soutien, le président Sarkozy s’est montré beaucoup plus réservé. Il n’avance pas de date et se contente d’un : "Je pense qu’on les ramènera à la maison". Peu rassurant. Pour l’ensemble, les informations restent enveloppées d’un flou absolu. Presque rien n’est dit sur l’équipe qui accompagnait les journalistes : Mohamed, Satar et Gulan. Sauf cette menace des ravisseurs : « les deux journalistes français ainsi que leurs accompagnateurs afghans » seront tués si Paris n’obtenait pas notamment « de Kaboul et de Washington la libération de prisonniers en échange de leur remise en liberté ».

Des membres des mauvaises langues et de On a slamé sur la lune avec Tess, des Nanas Félées, Cyril Dymny et Michel Lobry

D’autres manifestations de soutien

Comment prendre les nouvelles de « bonne santé » d’Hervé et de Stéphane ? Quelles preuves a-t-on ? Comment tient-on le coup quand on est aux mains de talibans qui ont toujours su montrer leur absence de respect pour la vie humaine ? « Hervé est un battant. Je ne suis pas étonné qu’il résiste. Je suis sûr qu’il en est de même pour Stéphane », dit son petit-cousin, Roger Lecointe. Pour autant, il ne se montre guère rassuré.
Voilà autant de raisons pour lesquelles il ne faut surtout pas baisser la garde. Aucune manifestation n’est superflue. A celles organisées par le Comité de soutien national, il faut saluer les initiatives locales. Dans la région, les journalistes de France 3 ont tenu un stand à la braderie de Lille et ont fait signer une pétition. A Villeneuve d’Ascq, la mairie affiche le portrait des journalistes dès cette première semaine d’octobre. Roger Lecointe organise lui-même une manifestation, avec le comité, le 15 octobre.

Ph A

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Du Swing, du rock, des rires et des paroles au Nouveau Siècle

Cinq groupes participeront au concert de soutien à Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier. « On a slamé sur la lune » fera voyager le public au fil de ses mots trempés de liberté, le quintet « Swingin’Partout », emmené par Nicolas Lestoquoy, servira des notes revigorantes de jazz manouche. Ils seront rejoints par Gilles Defacque (du Prato) et son « tournage imaginaire », les « Nanas fêlées », « Cyril Dymny-Tour de chant » et les « Mauvaises langues ».

Des représentants du comité de soutien à Hervé et Stéphane s’exprimeront en compagnie de journalistes de France 3, de la presse régionale et des élus de la région. Cette soirée de soutien est organisée par le club de la presse et le conseil régional du Nord – Pas de Calais.

Entrée gratuite – Début de la soirée à 19 h 00
Renseignements : 03 28 38 98 48

 

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Qu’on ne les oublie pas

« Les gars, il faut tenir… »
Sous le titre « Les gars il faut tenir… », adressé à Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, Olivier Berger revenait le 25 août sur le « journalisme embedded ». Rapportant les propos d’un officier de la communication de l’armée de terre, selon qui un journaliste ne peut faire son métier normalement en Afghanistan « sans protection militaire adaptée », il s’interroge : « doit-on se contenter des communiqué de la FIAS, de l’OTAN, du gouvernement Karzaï ? La liberté de la presse n’est pas un concept désuet. C’est encore plus vrai en temps de guerre et à une époque où la communication constitue un champ de bataille supplémentaire ».
La Voix du Nord – 25 août 2010

La médiatisation : un boulier très efficace
Michel Anglade et Denis Savarot défendent « Les enjeux de la médiatisation en faveur des deux journalistes otages en Afghanistan ». « Que faire pour Stéphane, Hervé et leurs accompagnateurs afghans ?, demandent-ils dans « Le Monde ». (…) Il faut être lucide : seul un très large consensus politique, initié depuis le sommet de l’Etat, favorisera des négociations forcément délicates pour leur libération. Et la plus sûre façon d’obtenir ce consensus politique reste, précisément, la médiatisaton ». Pour eux, « la médiatisation constitue (…) un bouclier très efficace pour l’otage, notamment aux yeux des ravisseurs, qui veulent ménager leur monnaie d’échange. »
Le Monde – 26 août 2010

« Parler d’eux, c’est contribuer à les sauver »
Florence Aubenas sait de quoi elle parle : « Quand on a été pris en otages en Irak, c’est vraiment la leçon qu’on a tirée de notre histoire : tous ces gens qui, le week-end, ont fait des lâchers de ballons, ont porté des bracelets, ont fait des choses qui n’avaient l’air de rien, mais qui, en fait, ont permis notre libération. On veut que, pour Stéphane et Hervé, ce soit la même chose, qu’on ne les oublie pas. Parler d’eux, c’est contribuer à les sauver ».
L’Humanité Dimanche - 2 au 8 septembre 2010


 

 

 

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