Le Monde et Libération cibles de virulentes attaques de Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, s’en est pris avec virulence aux rédactions des quotidiens Le Monde et de Libération en déclarant que « Aucun des « journalistes » de ces deux quotidiens ne sont bienvenus dans mes meetings et déplacements tant qu’ils travaillent pour ces quotidiens ! D’ailleurs, j’appelle mes amis à les surveiller de façon étroite et vigilante, à filmer leurs agissements, si possible, dès qu’ils les repèrent, qu’ils agissent à découvert ou qu’ils se cachent sous des faux noms » écrit sur son blog JL Mélenchon.

Ce dernier précisait auparavant n’avoir « à titre personnel, aucune envie de voir dans ma campagne le journal des publireportages sur les Le Pen qu’est « Le Monde » pointer ses petites pattes pleines de fiel. Qu’il reste à la maison ! Car s’il venait, ce serait pour jeter du venin, exciter les divisions ou se livrer à des provocations. C’est déjà ce qui a été fait contre mon camarade Gabriel Amard dans la circonscription du Grand Est. Ce coup-là, le drôle de la situation, c’est que le « journaliste » du glorieux « Le Monde » s’est présenté comme étant celui de « Libération ».

Des affirmations démenties et condamnées par Natalie Nougayrède, directrice du Monde, selon laquelle « Les propos de M. Mélenchon visant notre journal sont, cette fois encore, mensongers, insultants et diffamants. Cette basse manœuvre ne sert qu’un objectif : empêcher nos équipes de faire leur travail de journaliste. La direction du Monde condamne ces attaques avec la plus grande fermeté ».

A Libération,Matthieu Ecoiffier., chef du service politique, déclare que le titre « ne participera pas à cette stratégie de victimisation dont l’ex-candidat à la présidentielle use de façon récurrente. En 2012, dans les trois dernières semaines de sa campagne présidentielle, Jean-Luc Mélenchon avait décidé de ne plus parler aux reporters de la presse quotidienne nationale. Sans en recueillir le moindre bénéfice dans les urnes. Nos journalistes continueront à faire leur travail. C’est-à-dire suivre l’actualité, les meetings et les réunions publiques du Front de gauche dont Jean-Luc Mélenchon est l’un des principaux responsables. Que ce dernier demande à ses militants de nous surveiller ou d’entraver notre traitement est inacceptable ».

Apprenant les difficultés rencontrées par la rédaction du Monde (cf. la démission collective de rédacteurs en chef) le coprésident du P.G. a déclaré accepter « la présence éventuelle de journalistes » du quotidien et à ne pas « faire filmer leurs agissements hostiles ».


 

 

 

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