Journalisme et communication : les étudiants convertis à l’enseignement à distance

, par communication@clubdelapressehdf.fr

Les étudiants nordistes en journalisme et en communication utilisent des plateformes pédagogiques pour poursuivre leurs cursus et se disent solidaires du travail mené par les journalistes sur le terrain.

Les étudiants nordistes en journalisme et en communication s’adaptent eux aussi au confinement. Etudiante en journalisme, Clara Delcroix a décidé de découper ses journées entre un temps consacré à ses études, un temps consacré au professionnel et un temps de loisirs. « Les enseignants nous transmettent les cours par email ou via la plateforme Moodle de l’Université de Lille. Un professeur a même réalisé un podcast pédagogique. Nous avons des travaux à rendre régulièrement, mais mes examens qui étaient prévus actuellement n’ont pas eu lieu », témoigne-t-elle.

Sur le plan du journalisme, ses principales activités sont la rédaction d’articles pour son blog sur la plateforme Mondoblog, l’enregistrement de chroniques culinaires pour Radio-Campus ou encore l’écriture de recettes pour son blog de cuisine. « Ces activités ne sont pas réellement perturbées car facilement réalisables depuis chez moi, poursuit Clara. Seuls les articles sur Mondoblog peuvent être problématiques dans le cas de reportages. C’est pourquoi je reprends principalement de vieilles trames d’articles que je retravaille avec des documents, photos ou vidéos que je possède déjà, le tout complété par des recherches sur Internet. »

Des cours à distance

De son côté, Laurine Romet, étudiante à l’EFAP de Lille, prend aussi la mesure des contraintes liées au confinement. « Nous avons cours via la plateforme Liveclass. Notre emploi du temps est identique à celui que nous devions avoir dans des conditions normales, confie-t-elle. Pour autant, les travaux de groupes sont beaucoup plus difficiles à gérer à distance, de même pour les évaluations nécessaires à la validation de ma licence en communication. »

Dans ce contexte inédit, la jeune femme, qui souhaite embrasser la carrière de communicante, se dit solidaire avec les professionnels sur le terrain. « C’est une situation difficile pour eux. Ils doivent informer au risque d’attraper le virus sur le terrain. Je trouve qu’ils font du très bon travail ! », conclut-elle.

M.P


 

 

 

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