En 2015, il y avait 76% des personnes interrogées dans le baromètre qui déclaraient suivre l’actualité avec intérêt, avant la crise des « gilets jaunes »"qui avait bien entamé la confiance des Français dans les médias.
S’agissant de la crédibilité, la radio comme chaque année demeure le média qui garde la confiance des Français interrogés : ils sont 52% à lui faire confiance. Un chiffre en hausse de deux points. Viennent ensuite la presse papier et la télévision en hausse également de deux points respectivement 48 % et 42%, et enfin internet (28%), avec une hausse de 5 points par rapport à 2019.
Toujours selon ce baromètre, les chiffres montrent que la défiance du public vis-à-vis de la profession reste élevée. 63% des personnes interrogées pensent que les journalistes ne résistent pas aux pressions des partis politiques et du pouvoir. Néanmoins, on peut noter un léger motif de satisfaction, un gain de 5 points, par rapport à 2019 où ils étaient 68% à estimer que les journalistes n’étaient pas indépendants.
Par ailleurs, 74% des personnes interrogées estiment que les médias ont « trop parlé » de l’épidémie et « ont donné trop de place à des gens qui ne sont pas spécialistes du sujet »,
45% le pensent en ce qui concerne l’élection présidentielle américaine et de la victoire de Joe Biden.
Cela dit, 64% des Français trouvent que les médias leur "ont permis de bien comprendre ce qu’il se passait".
En ce qui concerne les réseaux sociaux, selon le baromètre, les français estiment à 44% qu’ils sont confrontés à des informations qui déforment la réalité ou qui sont fausses une fois par semaine ou plus, 63% plus d’une fois par mois - en hausse de 4 points.
De ce fait, ils n’ont pas confiance dans les informations qui circulent sur les réseaux sociaux quand elles sont publiées par un ami, à 66% (19% ont confiance, en hausse de 2 points), contre 47% quand elles proviennent d’un site d’informations d’un média (37% ont confiance - en hausse de 3 points).
