Avoir moins de 30 ans et exercer dans la région. Ce sont les deux seules conditions pour pouvoir concourir aux Grands prix du Club de la presse, qui ont été remis cette année au Fresnoy, à Tourcoing. Créés en 2002, ils sont destinés à récompenser des jeunes talents chez les journalistes de presse écrite, de radio et de télévision. Un prix est également décerné à un jeune communicant, pour l’organisation d’une campagne de communication.
Pour cette 3e édition, 50 dossiers ont été déposés, 45 chez les journalistes et 5 chez les communicants.
Malheureusement, cette année encore, il n’a pas été possible de remettre le prix du jeune photographe, faute de candidatures suffisantes… Un seul avait en effet présenté son travail au jury. Inutile de le cacher, c’est une vraie déception.
Cette année, le jury, composé de huit journalistes et de deux professionnelles de la communication, s’est retrouvé devant un autre dilemme. Parmi les dossiers, figuraient trois magazines radios (approchant ou dépassant la demi-heure). Il était dès lors difficile de les mettre sur le même plan que des reportages au format plus « traditionnel » (quelques minutes au plus). Mais, en raison de leur qualité, il était tout aussi impossible de les passer sous silence. Le jury a donc décidé de remettre trois mentions spéciales, à Philippe Gaudin pour « J’ai quelque chose à te dire » (diffusé sur radio Campus), Yaël Goosz pour « La mort à vivre » (Radio Campus également) et Delphine Nougairede pour « Très chère famille » (Radio Extramundi, à Roubaix). Le premier sujet suit une maman annonçant à ses enfants son cancer du sein. Le deuxième est une plongée dans le quotidien d’une morgue. Le troisième évoque le lien que conservent les immigrés avec leur famille restée au pays, via les « boutiques téléphoniques » qui fleurissent depuis quelques années. Il est fort possible que l’année prochaine, une nouvelle catégorie soit créée, pour les sujets de format magazine. Une autre mention spéciale, en presse écrite cette fois-ci, a été décernée à l’équipe d’étudiants de l’ESJ, qui a réalisé le magazine Mémoires Vives, consacré aux génocides du 20e siècle dans le monde.■