Le Capitaine Alexandre, son nom pour la scène, rend aussi hommage à ces résistants qu’il appelle ses « professeurs d’espérance », René Char et Nelson Mandela. Il démarre son livre avec un texte dédié à Frantz Fanon, le Martiniquais devenu algérien et qui a combattu le colonialisme. Il nous parle de son combat actuel pour libérer la parole des jeunes, après les attentats de janvier. Et le livre pour lequel il vient de recevoir le prix Verlaine, « Le Chant des possibles », nous offre une flamboyante leçon d’humanité à travers ses poésies « engagées et engageantes » pour les droits de l’homme, les sans papiers, les exilés, la liberté, l’Afrique.
Cet enregistrement, réalisé le 5 juillet dans les locaux de « Liberté Hebdo », nous promet une belle et passionnante rencontre avec un homme « dissident de la vulgarité ambiante, campé sur le i d’une éthique inébranlable » et « amoureux de l’altérité ». Comme l’écrit si bien son éditrice de La cheminante, Sylvie Darreau. Laissez-vous emmener dans son voyage.