Les réseaux sociaux tentent d’endiguer les fake news

, par communication@clubdelapressehdf.fr

Facebook, Twitter et WhatsApp ont renforcé leurs partenariats avec les organismes officiels et les médias mobilisés pour la vérification des faits. Pour tenter d’endiguer le phénomène, les informations suspectes sont dorénavant étiquetées ou supprimées.

Depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus, les réseaux sociaux tentent de lutter contre la propagation de fausses informations, en se conformant notamment aux recommandations formulées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Pour ce faire, Facebook a ouvert gratuitement son programme de publicité aux organismes de santé publique et a renforcé ses partenariats avec des médias mobilisés pour la vérification des faits. « Nous supprimons les fausses revendications et les théories du complot qui ont été signalées par les principales organisations de santé mondiales, a déclaré Mark Zuckerberg, patron de Facebook. Nous bloquons également la diffusion de publicités qui essaient d’exploiter la situation par exemple, affirmant que leur produit peut guérir la maladie. »

Des tweets de chefs d’État supprimés

De son côté Twitter a aussi durci sa politique anti-fake news en étiquetant les contenus fallacieux « pouvant aller à l’encontre des informations de santé publique communiquées par les sources officielles et qui pourraient entraîner un plus grand risque aux personnes de contracter le Covid-19. » Des tweets de chefs d’État ont également été supprimés, tels que ce tweet de Nicolas Maduro, président du Venezuela, supprimé parce qu’il conseillait des « remèdes naturels » contre le coronavirus ou encore des tweets de Jair Bolsonaro, le chef d’État brésilien.

Pour autant, selon une étude de l’université d’Oxford et du Reuters Institute, pas moins de 59 % des fake news pourtant vérifiées continuent de circuler sur Twitter sans être accompagnées de l’avertissement prévu, sur un échantillon de 225 fausses nouvelles labélisées comme telles par les journalistes et autres vérificateurs de nouvelles (fact checkers) travaillant en partenariat avec les plateformes.

Le point noir WhatsApp

Enfin, la messagerie privée WhatsApp, appartenant à Facebook, reste l’un des points noirs de cette lutte. La confidentialité de l’application ne permettant pas à la plateforme de repérer les messages de désinformation, de les supprimer et de remonter à leur source. En réaction, une collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a permis de lancer un robot de discussion pour répondre aux questions des utilisateurs.

Autre initiative : des messages sont dorénavant marqués d’une double flèche pour indiquer qu’ils ne proviennent pas d’un contact direct et le transfert de ceux-ci a été limité à cinq groupes maximum. « Nous avons également mis en place une limite pour que ces messages ne puissent être transférés que vers une discussion à la fois », a déclaré WhatsApp. Désormais, l’utilisateur devra refaire la manipulation à chaque transfert.

M.P


 

 
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