Pour les syndicats, « Au-delà de la question administrative des visas, les autorités indonésiennes veulent visiblement faire un exemple (…) pour interdire l’accès à la Papouasie où nos deux confrères ont eu l’audace de se rendre afin d’effectuer un reportage dans cette région limitée d’accès en raison de la permanence d’une guérilla.
C’est donc bien la liberté d’informer qui se trouve dans le collimateur des « faucons » du régime de Jakarta qui rêvent avec le cas des deux journalistes français de décourager toute velléité de se rendre dans cette zone » affirment le SNJ et le SNJ-CGT, qui évoquent le soutien apporté aux deux journalistes français par les associations indonésiennes de défense des journalistes, les ONG et le sénat australien.