Après presque un an de présence en France, le premier bilan publié par le quotidien gratuit Metro est moins bon que prévu.

« Metro » affiche de lourdes pertes - La Lettre du Club n°52, mars-avril 2003

Le premier bilan publié par Metro, le quotidien gratuit réalisé par une rédaction de 26 journalistes et distribué à Paris, Lyon et Marseille depuis le début de l’année 2002, affiche une perte importante de 15,7 millions d’euros (M€), pour dix ou onze mois de publication. Cependant, les éditeurs suédois (1) se sont donné trois ans pour rentabiliser l’opération et leurs résultats semblent s’améliorer au fil du temps, ce qui les incite à poursuivre l’aventure.
Les recettes publicitaires, dans une conjoncture défavorable, atteignent 3,5 M€. Quant au nombre de lecteurs, Metro en revendique 1,3 million, chaque exemplaire étant lu par plusieurs personnes. Paris est naturellement la ville la plus concernée par l’expérience, avec 340 000 exemplaires annoncés pour cette année. Metro envisage une distribution dans les 17 universités parisiennes et négocie un accord avec la mairie de la capitale pour disposer des présentoirs dans les rues. En province, le nombre d’exemplaires distribués va doubler à Lyon, passant de 15 000 à 30 000. A Marseille, avec 80 000 numéros, la lutte est âpre avec le concurrent publié par Le Provençal. L’éditeur envisage un lancement dans d’autres grandes villes.

C. V.

(1) Metro International est un groupe d’origine suédoise, qui publie 25 éditions de quotidiens gratuits (dont 14 déficitaires) dans 16 pays.


 

 

 

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