Conséquence : la direction générale a annoncé un lourd plan de restructuration qui devrait être entériné lundi 25 novembre prochain. Au programme, licenciement de plus de la moitié du personnel embauché à durée déterminée (soit 13 personnes sur 20) mais également non renouvellement des contrats temporaires (CDD, CCD d’usage) et arrêt du recours à des prestations extérieures. Dans l’enquête de La Voix du Nord signée Olivier Dufour et Marc Demeure (en accès abonnés), le directeur Patrice Pellerin évoque un « sous-financement chronique » de la chaîne, précisant que « tous les partenaires engagés n’ont pas tenu immédiatement ou pas du tout leurs promesses, et le format envisagé il y a deux ans et demi n’est pas tenable ». Les salariés, eux, s’interrogent « sur la légitimité et le bon sens des dépenses, par exemple le recrutement de présentateurs vedettes comme Sylvain Augier ou Stéphane Paoli » et déplorent un manque de concertation. Dès lundi, la chaine sera mise en veille, avec essentiellement la rediffusion d’émissions, le temps de la restructuration.
Opal’TV envisage de licencier plus de la moitié de ses effectifs (21 novembre 2013)
Le communiqué est tombé ce mardi 19 novembre dernier. "La chaîne accuse pour l’exercice un déficit cumulé de 582 624 euros. Un gouffre financier qui a de graves conséquences pour l’avenir de la structure", nous apprenait l’équipe d’Opal’TV, la télévision de la Côte d’Opale, née il y a deux ans et présidée par la Communauté urbaine de Dunkerque.
