Prix Chicon / Houblon 2006 : le dossier de presse - mai 2006

Une décennie de Chicon et de Houblon

Lorsqu’il a créé les Prix Chicon/Houblon, clin d’œil nordiste aux classiques Citron/Orange, le Club de la presse n’imaginait sans doute pas une telle longévité. C’était en 1996. Dix ans déjà. En recherche de notoriété et de reconnaissance, nous n’avions d’autre ambition que de créer un événement emprunt d’humour et de joyeuse humeur.

Quelque temps auparavant, le Club s’était ouvert aux professionnels de la communication et entendait ainsi enrichir -quand il ne s’agissait pas de les dédramatiser- les relations entre communicants et journalistes. L’occasion était alors trop belle pour applaudir aux relations presse les plus cordiales et les plus efficaces et pour nous montrer taquins envers celles et ceux qui préféraient jouer à huis clos, se montrer virtuoses de la langue de bois ou considérer la presse comme un genre à bannir.

Il nous fallait des emblèmes pour porter la louange ou la pique. Dans le premier cas, les houblonniers nous ont tressé des couronnes de fleurs. Dans le second, les endiviers ont finalement choisi de ne pas nous haïr. Pour l’édition originelle de ces prix, la présidente Soizic Bouju avait solennellement remis les odorants insignes de l’humulus lupulus au très jovial responsable de la communication de la SNCF, André Monceaux. Avec délectation, elle avait tendu un généreux panier de cichorium envia au très sobre recteur de l’Académie de Lille, André Varinard. Le premier jura de revenir. Le second promit qu’on ne l’y reprendrait pas.

Dix ans après, nos prix ont-ils si mal vieillis ? L’affiche de cette année ressemble à s’y méprendre à la première. Vincent Delpierre, chargé de communication et de relations publiques de la SNCF et Madame le Recteur de l’Académie de Lille, Nicole Bensoussan font partie du tiercé pour chacun des deux prix.

Il y plus étonnant. En dix ans, les institutions et collectivités publiques auront été copieusement sollicitées. Plusieurs maires aussi. Voilà des tirs à répétitions qui semblent friser le manque d’imagination. Il faut remonter très loin pour se souvenir que le représentant du mouvement nordiste des sans-papiers a été cité pour un Houblon et qu’un directeur de la communication d’Eurotunnel a reçu un Chicon. Peut-être faut-il y voir un tropisme révélateur d’une grande préoccupation du journalisme par rapport au pouvoir.

Tout est perfectible, après tout. Notre club n’échappe pas à la règle. Nous travaillerons à élargir davantage notre horizon du très riche monde nordiste de la communication. Avec mes félicitations au Houblon 2006, je salue très chaleureusement son homologue du Chicon.

Philippe Allienne
Président du Club de la presse Nord - Pas de Calais

Les prix Chicon - Houblon

En créant les prix « Chicon - Houblon », en 1996, le Club de la presse a voulu porter un regard particulier sur la communication et, plus particulièrement, sur les relations presse des entreprises, institutions, collectivités et associations de la région.

Une commission recueille et recoupe des avis parmi les journalistes qui exercent dans le Nord - Pas de Calais. Ces derniers se prononcent en fonction de leur vécu et de leur expérience. Ils s’expriment et argumentent sur un exemple précis ou sur une politique générale de communication et de relation avec la presse.

Un jury composé des membres du conseil d’administration du club, élargi aux adhérents volontaires, se réunit au début du second trimestre et se prononce à la majorité parmi les propositions qui lui sont soumises.

Le prix Houblon distingue une politique de communication particulièrement efficace dans ses rapports avec la presse. Il est remis à un service de communication, une personne morale ou à une personne physique.

Le prix Chicon traduit une réserve des journalistes face à une difficulté ou à un refus de communiquer avec les médias. Il souligne le plus souvent des relations tendues et se veut un encouragement à mieux faire.

Les Prix HOUBLON au fil des ans…

Les Prix CHICON au fil des ans…

2004 : Didier Fusillier (Directeur de l’Association Lille 2004)

2005 : Roland Debbasch (Recteur de l’Académie de Lille)

Les nommés 2006

Pour le Prix HOUBLON :

- Denise Vaast, attachée de presse du Conseil Général du Pas-de-Calais
- Goranka Beslac, chargée de communication de La Piscine, Musée d’Art et d’Industrie André Diligent de Roubaix
- Vincent Delpierre, chargé de communication au service régional de la communication et des relations publiques de la direction régionale de la SNCF dans le Nord et le Pas-de-Calais.

Pour le Prix CHICON :

- Martine Aubry, maire de Lille
- La Direction départementale de l’équipement du Nord (DDE)
- Nicole Bensoussan, recteur de l’Académie de Lille

Les Houblons 2006

Denise Vaast

Née à Paris, Denise Vaast a fait ses études secondaires à Arras - son premier séjour dans notre région. Diplômée du Centre universitaire d’enseignement du journalisme de Strasbourg en 1974, elle a débuté sa carrière dans la presse quotidienne (L’Ardennais, Charleville-Mezières). En 1979, elle rejoint la mairie d’Arras en qualité de chargée de communication puis, en 1985, le cabinet de Roland Huguet au Conseil général du Pas-de-Calais en 1985 où elle se spécialise peu à peu dans les relations presse.

Avec l’élargissement des compétences départementales lié à la décentralisation et les chantiers impulsés par son Président, Dominique Dupilet, l’actualité du Conseil Général Pas-de-Calais devient progressivement plus présente et les occasions de communiquer beaucoup plus nombreuses. La cellule presse du Conseil général, dorénavant intégrée à la Direction de la communication, doit donc se renforcer très prochainement.

L’avis des journalistes :

Bien que ce ne soit pas toujours facile d’assurer la communication d’une institution comme celle du Conseil général du Pas-de-Calais, Denise Vaast révèle une très grande efficacité. Quel que soit le sujet pour lequel on la sollicite, elle trouve quasi instantanément l’interlocuteur le plus pertinent pour répondre aux questions que l’on se pose.

Goranka Beslac

Goranka Beslac est l’exemple parfait du parcours sinueux. Insatisfaite de la vie professionnelle qu’elle menait, elle a décidé de reprendre des études à 24 ans. Après un DUT InfoCom à l’IUT de Tourcoing, elle a intégré l’IUP InfoCom de Roubaix. C’est en effectuant son stage de fin d’année qu’elle est entrée au musée qui n’était alors qu’une salle de préfiguration de 350 m2... sans service communication à l’époque.

Lorsque le conservateur du musée lui a confié sa volonté de créer un poste de chargée de communication, elle n’a pas hésité. Son enfance baigne dans l’ancienne piscine où allait prendre place le musée.
En 2004, elle s’installe définitivement au « lion », surnom que les nageurs donnaient au Neptune, dans le grand bassin.
Actuellement, Goranka est seule au service de communication. A la Piscine, la polyvalence est une marque de fabrique !

L’avis des journalistes :

Bruno Gaudichon, le conservateur du musée « La Piscine », à Roubaix l’appelle « Mademoiselle Sourire ». C’est vrai que Goranka Beslac affiche toujours un sourire réjouissant et rassurant, même dans les moments de fièvre. Son activité et sa disponibilité pour les journalistes régionaux ou nationaux, ne sont sans doute pas étrangères au formidable succès de « La Piscine » qui devrait accueillir pour la fin de cette année son millionième visiteur.

Vincent Delpierre

3ème génération de cheminot, Vincent Delpierre est entré à la SNCF en 1984, quittant le cursus scolaire au lycée, préférant aux diplômes les possibilités d’évolution offertes par une grande entreprise. Suivant de nombreuses formations professionnelles et après plusieurs postes techniques (notamment un long passage comme conducteur) les concours et examens l’amènent à devenir cadre en 1996.
Dès lors les fonctions managériales et fonctionnelles se succèdent : gestion du personnel, cabinet du directeur de région, ressources humaines puis communication.
Les nombreux postes tenus dans une grande variété de spécialités (entretien de la voie, du matériel roulant, conduite…) lui donnent une vision assez large de cette vaste entreprise. Ils lui permettent de saisir en partie ce qu’est le monde cheminot et de pouvoir aborder de nombreux sujets.
C’est en 2004 que Vincent Delpierre intègre le service de la communication et des relations publiques de la direction régionale de la SNCF dans le Nord et le Pas-de-Calais. Profitant d’un héritage solide de la part des précédentes équipes, ce service (fondées par André Monceaux) a su développer les relations avec les journalistes. Une volonté appuyée par des événements fréquents parfois subis, parfois choisis mais le plus souvent médiatisés.

L’avis des journalistes :

Indéniablement efficace et rapide, Vincent Delpierre connaît parfaitement les exigences de chaque média et les conditions de bouclage. En tant que cheminot, il connaît son secteur et ses acteurs. Il joue parfaitement son rôle d’interface entre eux et la presse.

Les Chicon 2006

Martine Aubry, Maire de Lille

L’avis des journalistes :

Il n’est pas très aisé d’avoir une interview de Martine Aubry lorsque le sujet prête à controverse. Comme beaucoup de politiques, elle préfère les sujets susceptibles de la mettre en avant. Elle aurait une tendance naturelle à privilégier la presse nationale aux médias régionaux et locaux. Quelques exemples : Lille 2004, Capitale Européenne de la culture, Grimonprez Joris 2, sa passe d’armes avec Pierre Mauroy, la circulation dans Lille, etc.
Par ailleurs Martine Aubry a décidé de communiquer avec la presse régionale par avocats interposés. C’est une première dans la pratique des municipalités lilloises successives.

La Direction départementale de l’équipement du Nord (DDE)

L’avis des journalistes :

On peut s’interroger sur les moyens donnés au service communication pour informer les journalistes et au-delà le public. Quelques exemples : le contournement de la métropole pour les camions transportant des matières dangereuses, la fermeture surprise des autoponts du secteur Coubertin à Lille. Même si le directeur de la DDE a repris la communication en main sur ces dossiers sensibles, les journalistes n’ont pas été d’avantage informés.

Nicole Bensoussan, Recteur de l’Académie de Lille

L’avis des journalistes :

Le recteur a changé mais pas les méthodes de communication. Il est toujours aussi difficile pour les journalistes d’obtenir des informations. Sans doute la mauvaise connaissance des contraintes des médias explique-t-elle que les informations arrivent souvent trop tard pour une publication ou une diffusion sur les ondes.

Le Club de la presse Nord - Pas de Calais

Une association au service
de la profession et des professionnels

Association créée en 1992, le Club de la presse Nord - Pas de Calais est un lieu d’échanges et de débats. Il permet aux journalistes de la région de réfléchir et d’informer sur les évolutions de leur profession et des entreprises de presse. Loin d’être une structure hermétique, le club est également ouvert aux spécialistes de la communication qui souhaitent s’informer ou enrichir leurs contacts professionnels.

Le Club de la presse compte plus de 500 adhérents : journalistes et membres associés, communicants et membres partenaires, collectivités locales, entreprises membres et entreprises amies.

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