Il s’agissait d’élaborer un « code bonnes pratiques professionnelles entre éditeurs, agences et reporters-photographes ». Six mois plus tard, la désillusion est à la hauteur de cet espoir d’autant plus justifié que ces organisations « ont activement participé aux réunions organisées dans le cadre de la mission et formulé des propositions concrètes pour que les reporters-photographes puissent continuer à vivre dignement de ce métier ».
Au final, la consultation menée par M. Brun-Buisson se traduit surtout par des « bonnes intentions » sans portée réelle et « l’absence d’engagement réel des représentants des éditeurs, surtout, et des agences, aussi », constatent les signataires d’une déclaration datée du 20 juin 2014*.
Dans une situation « trop grave pour rester en l’état », ces organisations « se déclarent prêtes à reprendre les négociations pour définir les conditions d’emploi des reporters-photographes dans le cadre d’un retour à la publication de photographies éditoriales en lieu et place de photographies d’illustration, sans contenu informatif ».
* SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes, SJ-CFTC, SNJ-FO, Union des Photographes Professionnels (UPP), Société des auteurs des arts visuels et de l’image fixe (SAIF), Société civile des auteurs multimédia (SCAM).