Trois offres de reprise pour le quotidien Paris-Normandie

, par communication@clubdelapressehdf.fr

Trois offres de reprise ont été déposées pour le quotidien local Paris-Normandie, placée en liquidation judiciaire avec prolongation d’activité depuis le 21 avril. L’imprimerie et la régie publicitaire ne sont pas concernées.

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Trois offres de reprise ont été déposées pour le quotidien local Paris-Normandie, en liquidation judiciaire avec prolongation d’activité depuis le 21 avril. Suite à l’annonce du dépôt des dossiers des futurs repreneurs, aucun ne prévoit la reprise de l’imprimerie et de la totalité des effectifs de la Snic (Société normande d’information et de communication) et de la RNP (régie publicitaire). Le quotidien était absent des kiosques samedi 23 mai.

Le premier candidat est le groupe "Health Initiative", un groupe de médias et d’édition spécialisé dans la presse médicale. La deuxième offre a été présentée par une société de presse belge : NP Holding/IPM Groupe. Le projet est soutenu par Valéry Jimonet, le directeur général de Paris-Normandie. Valéry Jimonet "n’est pas associé au capital dans le projet" mais retrouvera son poste si cette offre est retenue, a précisé Jean-Louis Louvel, actionnaire principal du quotidien et par ailleurs candidat soutenu par LREM au premier tour des municipales à Rouen.

Enfin, troisième candidat à la reprise : un autre belge, géant de la presse. Il s’agit du groupe Rossel, détenteur de "La Voix du Nord" et du "Courrier Picard". Le groupe Rossel a déjà été, en vain, candidat à la reprise du journal normand en 2017. Suite à ces annonces, le quotidien local était absent des kiosques samedi 23 mai en raison d’une grève des salariés de l’imprimerie à l’appel de la CGT.

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Les candidats à la reprise de Paris-Normandie (240 salariés), qui a annoncé une chute de 90% de ses recettes publicitaires depuis la crise sanitaire, ont jusqu’au 22 mai pour déposer leurs offres de rachat du quotidien local placé récemment en liquidation judiciaire avec prolongation d’activité. Le tribunal n’a pas encore fixé la date d’audience, mais elle devrait vraisemblablement se situer dans la première quinzaine de juin.

Sont à vendre la Snic (Société normande d’information et de communication), société éditrice du journal qui emploie 215 salariés dont 202 permanents, liquidée par le tribunal de commerce de Rouen, ainsi que la RNP, la régie publicitaire du journal, qui emploie 25 salariés dont 23 permanents. L’activité des deux sociétés est prolongée pour trois mois. Implanté uniquement en ex-Haute Normandie, dont il est l’unique quotidien local, Paris Normandie compte 22.500 abonnés papier et 1.500 abonnés web.

Le quotidien Paris Normandie placé en liquidation judiciaire

Le seul quotidien régional normand Paris Normandie est en grande difficulté. La direction a informé l’ensemble de la rédaction qu’elle avait sollicité le placement en liquidation judiciaire avec poursuite d’activité d’une de ses deux sociétés éditrices, la Régie normande de publicité.

L’autre entreprise co-éditrice, la Société normande d’information et de communication (SNIC), doit réunir son Comité social et économique (CSE) le 16 avril afin d’acter avec les représentants du personnel une demande identique. Le quotidien, qui réunit 200 salariés, a lancé un appel aux abonnements pour le soutenir dans cette période difficile.

M.P


 

 

 

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