Pour de nombreux observateurs, la prise de conscience s’est faite avec les « affaires » qui ont touché les grands groupes français tel que Renault ou France Telecom. Ces vagues de suicides ont fait éclater au grand jour l’étendue du problème. Les cause en sont multiples : individualisme, disparition de la dimension sociale de l’entreprise au profit de l’économique, augmentation des attentes des salariés vis à vis de leur travail (satisfaction, élément identitaire, reconnaissance, possibilité d’initiative)... Dans ce contexte les cadres subissent également de fortes pressions, leur rôle se réduisant celui de garant d’un rendement, à répondre aux attentes d’un actionnariat ou d’une direction éloignée.
Le colloque aura pour objectifs de définir l’ampleur du phénomène, d’étudier l’application du droit et son évolution, de faire le point sur les mécanismes et les conséquences de la souffrance au travail sur la santé et enfin d’envisager les actions possibles dans l’environnement professionnel. Le tout avec, en filigrane, la volonté de créer une prise de conscience collective car le stress ne touche pas que des individus fragiles et isolés.
- Jean-Basptiste Plarier, Délégué National Fédération Santé Médecine et Action Sociale CFE-CGC Hervé Le Mahout, délégué syndical Raymond Annaloro, Président de l’Union Régionale CFE-CGC du Nord Pas de Calais
Colloque « La souffrance au travail » organisée par la CFE-CGC le 28 septembre à Lille Grand Palais à partir de 9h00. Programme complet disponible ici.
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