Le match de préparation entre les clubs de foot de Lens et Dunkerque, qui avait lieu vendredi 10 juillet à Loon Plage, a été émaillé d’incidents. Dès le début de la partie, des fumigènes et des pétards ont été jetés sur le terrain, l’un d’eux explosant à proximité du gardien, obligeant l’arbitre a suspendre temporairement le match. Le journaliste de l’Equipe, Joël Domenighetti, présent dans la tribune presse, a immédiatement relaté l’événement sur Twitter.
Durant la seconde mi-temps, les jets de pétards ont continué, provoquant à nouveau une interruption du match. La sécurité du stade est intervenue, l’entraîneur et des joueurs du RC Lens sont allés à la rencontre des supporters les plus agités pour leur demander de se calmer
Incidents avec les ultras lensois qui interrompent le match à coup de fumigènes et pétards Delle touché par 1 pétard pic.twitter.com/WKBSKyimhw
— Domenighetti Joël (@jdomenighetti) 10 Juillet 2015
Calme très provisoire puisque quatre supporters ultras identifiés comme étant du RC Lens ont surgit en tribune presse pour s’en prendre à Joël Domenighetti, lui reprochant le tweet sus-cité. Un de ses ordinateurs a été mis hors d’usage, lui même ayant été empoigné à la gorge. Le journaliste de l’Equipe témoigne de l’incident sur le site butfootballclub.fr
Dans la mêlée, le second journaliste présent dans la tribune, Philippe Leclercq travaillant pour La Voix du Nord a été bousculé. Outré par ses « quelques minutes aussi chaudes que surréalistes », il a publié le lendemain une tribune pour annoncer que son journal n’ouvrirait plus ses colonnes aux Ultras, les clubs de supporters, de Lens.
Un des responsable des Red Tigers, le club de supporters dont les membres étaient mis en cause, a appelé depuis Joël Domenighetti pour lui présenter ses excuses. Le journaliste de L’Equipe se refuse à faire un « amalgame entre les agissements de quatre surexcités et tout le reste de son groupe. »
