Le nombre d’arrestations et d’interpellations arbitraires a été multiplié par 4 entre les mois de mars et mai 2020, au début de la propagation du coronavirus dans le monde. On note également une augmentation de 35% du nombre de femmes journalistes en détention arbitraire.
Au total, plus de la moitié des journalistes détenus à travers le monde (61 %) le sont dans seulement cinq pays. Pour la deuxième année consécutive, la Chine, l’Egypte, l’Arabie saoudite, le Vietnam et la Syrie représentent les cinq plus grandes prisons au monde pour les journalistes.
“Près de 400 journalistes vont passer les fêtes derrière les barreaux, loin des leurs et dans des conditions de détention qui mettent parfois leur vie en danger, dénonce le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire. Ces chiffres confirment également l’impact de la crise sanitaire sur la profession et le fait inacceptable que certains de nos collègues payent de leur liberté, la quête de la vérité. Ils confirment aussi que les femmes journalistes, de plus en plus nombreuses dans la profession, ne sont pas épargnées par la répression.”
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M.P