Accompagnés de médiateurs culturels de la ville de Lille et accueillis par des représentants Lille Métropole, Capitale Mondiale du design et de lille3000, les adhérents du Club de la presse ont pu partir à la découverte des expositions "La Manufacture : a labour of love" et "Les usages du monde" à la Gare Saint Sauveur de Lille.
Découpée en douze parties, « La Manufacture : a labour of love » explore les expérimentations d’une nouvelle génération de designers autour des matériaux et des processus de fabrication, au réemploi des ressources et au nouvel usage des matières. « Ces designers agissent dans une démarche de préservation écologique, où chaque matière est considérée comme recyclable, vivante et dégageant de l’énergie », détaille Olivier Thorez, médiateur culturel.
Limiter l’usage des ressources
Les adhérents du Club ont ainsi pu découvrir une ancienne machine textile restaurée, des tissus créés à partir de chutes d’ateliers textiles ou encore des déchets divers réutilisés, comme cette roue en argile permettant d’alimenter un port USB. « L’objectif est de créer tout en limitant l’usage des ressources, en réutilisant par exemple des déchets électroniques, des bouteilles en plastique ou encore des matières naturelles peu utilisées », poursuit Olivier Thorez.
A l’autre extrémité de la grande Halle B de la Gare Saint-Sauveur, l’exposition « Les usages du monde » interroge de son côté les alternatives sociales, environnementales, architecturales ou agricoles sélectionnées sur tous les continents. Quelques quarante exemples de projets architecturaux de reconversion réussis illustrant de nouvelles manières d’habiter le monde se succèdent au fil de la déambulation, avec de grandes photos et des reproduction sous la forme de maquettes réalistes.
Olivier Thorez a notamment fait découvrir aux invités un vaste bunker en béton armé situé au Bangladesh permettant aux habitants de se mettre à l’abri des catastrophes naturelles, une pyramide de glace située en Inde permettant d’assurer un approvisionnement en eau aux populations ou encore un édifice religieux à Berlin qui abritera chacune des religions monothéistes dans un espace partagé. Sans oublier, bien sûr, les projets lillois, tels que la reconversion de la friche Fives-Cail ou l’Ile Derborence du parc Matisse, cette petite forêt perchée à 7 mètres de haut au centre du parc, construite à partir des terres de remblai du chantier du TGV.
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M.P
