Le « cri d’alarme des correspondants à l’étranger » pour les États généraux de l’information

, par Faouzia

« Ces bouts d’histoires venues de tous les continents, le fruit de notre travail, nous les recueillons parfois au péril de nos vies. » C’est ce qu’écrivent les journalistes dans une tribune où ils interpellent les pouvoirs publics sur la détérioration de leurs conditions de travail.

Plus de 170 journalistes, correspondants ou ex-correspondants à l’étranger, ont signé une tribune de Médiapart alertant sur la détérioration de leur travail et leur précarisation. Lancée à l’occasion des États généraux de l’information, qui ont débuté le 3 octobre, cette tribune survient en amont du séminaire de ce lundi 16 octobre au Sénat, qui vise à étudier les « pistes législatives et parlementaires susceptibles d’améliorer notre quotidien, notamment en matière de protection sociale », indique le texte.
Comme Ariane Lavrilleux, ex-correspondante en Égypte, ou Olivier Dubois, ex-correspondant au Mali, plusieurs autres journalistes ont signé cette tribune qui rappelle la précarité dans laquelle vivent des journalistes pigistes qui subissent des conséquences dramatiques quand ils renoncent à des droits difficilement atteignables.
A travers ce texte, les journalistes s’adressent aux autorités françaises, aux législateurs et aux médias qui les emploient et exigent d’avoir accès, comme leurs autres collègues journalistes, à une couverture santé, à une retraite, à des allocations chômage. Ils souhaitent juste « avoir les moyens de continuer à exercer leur métier ».

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