Passé par l’Indépendant de Perpignan et le Méridional, le journal des droites de Marseille, il a rejoint la Voix du Nord, en 1971. Au sein du secrétariat de rédaction, il a d’abord eu en charge les éditions du littoral, avant d’être envoyé sur le terrain à Boulogne, Calais et Dunkerque. Il travaillait de nouveau à la « tour de contrôle », au siège, à Lille, quand il a quitté le quotidien lors de la clause de cession de 2000.
Proche des milieux nationalistes et catholiques traditionnalistes, Jean-Michel Renaud avait conservé des amitiés au sein du Cercle national des combattants. Son collègue Marcel Bluteau, ancien chef des services techniques de la Voix, clausiste lui aussi, préfère se souvenir de ce « bon vivant » qui « avait le cœur sur la main » et « s’entendait bien avec tout le monde ».
Les obsèques de Jean-Michel Renaud seront célébrées ce samedi 5 janvier à 10 h à La Madeleine (église Sainte-Marie-Madeleine).