Dunkerque l’Européenne : une semaine culturelle présentée au Club - 25 février 2003

Michel Delebarre et les responsables culturels de Dunkerque ont choisi le Club de la Presse pour présenter une nouvelle initiative : "Dunkerque l’Européenne". Tous les ans, sauf en 2004, la cité de Jean Bart proposera une semaine culturelle européenne. Pour la première, qui se déroulera du 25 au 28 juin, le programme a été confié à Jorge Semprun.


Le choix du 25 juin, pour lancer "Dunkerque l’Européenne", n’est pas fortuit. En 1658, ce jour là, une suite de batailles et de traités a fait que Dunkerque a changé trois fois de drapeau. Espagnole le matin, elle était française à midi pour devenir anglaise le soir.

C’est en partant de cette évocation et de ce trait original de l’Histoire qu’est née l’idée d’organiser une semaine culturelle européenne. Chaque année, l’agglomération dunkerquoise envisage donc d’accueillir des événements culturels des trois pays d’Europe qui, au XVIIème siècle, ont particulièrement contribué à son histoire et à sa culture.

La Ville de Dunkerque a en même temps souhaité confier la programmation à une personnalité espagnole, française ou anglaise. L’esprit de l’Espagne signera les deux premières éditions, cette année et en 2005 (une pause sera observée l’an prochain en raison de l’organisation de Lille 2004, capitale européenne). L’écrivain et ancien ministre Jorge Semprun a accepté cette carte blanche pour cette année.

Il a notamment choisi de faire venir une exposition du peintre Edouardo Arroyo, au musée des Beaux Arts de Dunkerque et au musée de l’Estampe de Gravelines. Blanca Li viendra au Bateau Feu/scène nationale de Dunkerque pour présenter une chorégraphie d’avant-garde : "Bordeline". Le Petit Kursaal de Dunkerque accueillera le spectacle "Boleros" d’Edith Salazar.

Un espace sera également réservé aux débats. Autour de Jorge Semprun, Felipe Gonzales, l’ex Premier ministre espagnol, Michel Delebarre et Alain Minc échangeront sur "l’Europe… fracture ou diversité ?". Seule inconnue : les développements de l’actualité (guerre ou pas guerre en Irak, opposition France - Grande-Bretagne) risquent fort d’influer sur cette partie du programme.

Carte blanche et subjectivité obligent : l’Angleterre est peu présente pour cette première édition. La Flandre aussi, en tant qu’entité culturelle.

(Photo Gérard Rouy)



 

 

 

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